Mass Ghezli sur les traces de ses parents

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Abderrahmane Ghezli, ou Mass Ghezli, comme tout le monde aime l’appeler, est un artiste-né puisque il a grandi dans une famille d’artistes. Son frère Said est le percussionniste de Lounis Aït Menguellet et sa mère animait des fêtes de mariage et circoncision, elle qui n’est autre qu’une amie de la diva «Nna Cherifa» avec laquelle elle a sillonné le territoire national. Il convient de noter également que Mass Ghezli, cet enfant d’Ath Yanni, infirmier de profession à l’EHS Fernane Hannafi de Oued Aissi, était un ancien bassiste, membre fondateur du célèbre groupe Igawawen dans les années 80 connu grâce à la chanson «Ruh-a-Mi-Ruh» avant de rallier le groupe «Afous» dans les années 90 «J’ai évolué durant une décennie avec le groupe Igawawen dont j’ai été parmi les fondateurs avant de rejoindre le groupe Afous. Nous avons quand même édité deux albums» Raconte le chanteur qui est resté par la suite prés d’une décennie loin de ce monde «J’ai fait une rupture avec le monde artistique pendant une durée de plus 6 ans. En 2004, Djaffar Aït Menguellet m’a sollicité pour faire les basses pour Lounis Aït Menguellet. On est restés ensemble jusqu’au 2011, ajoutera le jeune chanteur qui relate l’idée de mettre sur le marché une oeuvre «Au début, j’ai décidé éditer deux chansons, à savoir Ruh-a-Mi-Ruh et Di-Ssin, mais par la suite je me suis rendu compte qu’il fallait composer tout un album» a-t-il souligné. Dans ce premier album, composé de 7 chansons dans le style de la yal, (un brassage de goût), le chanteur chante l’Algérie, son unité et sa résistance vis-à-vis des occupants à travers des siècles dans sa première chanson intitulée «Izzayriyen». D’autres chansons parlent de l’amour, de l’émigration, en somme de la jeunesse… L’album édité chez «Edition D-Music» a été mis sur le marché depuis déjà quelques jours «Mon souhait est de voir la chanson kabyle retrouver son label d’autan. On doit la promouvoir et la sauvegarder…» Conclura-t-il.

M.Z

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