Moussa Tamadartaza, sénateur du plus vieux parti d’opposition, le FFS, s’est déclaré lors d’une rencontre tenue avec les militants et la société civile de Draâ Ben Khedda, qui a eu lieu, hier, dans la salle de cinéma, Le Hoggar, du centre ville, «optimiste quant à cette reconstruction du consensus national, à laquelle le parti de Hocine Aït Ahmed ne cesse d’appeler depuis sa création, au lendemain du 29 septembre 1963». D’autres rencontres similaires se tiennent en même temps à l’Est du pays : Annaba, Bordj Bou Arreridj,… Pour le conférencier, les Algériens prêtent une oreille attentive au FFS, qui est aujourd’hui écouté par la majorité de la société pour son projet qui porte sur la reconstruction du consensus national, tout en citant les différentes crises, et non des moindres, qui asphyxient la société algérienne. «Le FFS a toujours été préventif de ces dangers qui guettent les générations ; et 50 ans après, le parti reste toujours dans sa logique», rappellera le conférencier avant de clamer envers ses détracteurs : «le FFS n’a pas changé mais il a évolué. Cette reconstruction est une décision autonome prise par le parti lors du 5ème congrès national de 2013 !». Pour le sénateur, il y a deux manières de changer le système : «la pratique de la violence et la voie pacifique et démocratique. Et comme le FFS est le prolongement du Mouvement national, il a choisi la deuxième voie qui évitera des dégâts au pays et qui permettra à tous les Algériens de se regarder dans les yeux, de se dire les quatre vérités, car le parti est toujours là quand le peuple souffre et si les institutions tombent, c’est toute une nation qui s’effondra !». Il a également rappelé les rencontres, faites ici et là à travers les régions du pays, avec les personnalités, les syndicats, les partis politiques, la société civile entre autres. Le conférencier assurera que cette reconstruction du consensus national fait son bonhomme de chemin et le FFS réussit à faire avancer ses idées dans l’échiquier politique de la nation entière, car «nous sommes contre une alternance clanique mais pour une alternance politique, et la politique doit recouvrer ses droits tout comme il faut restituer l’Algérie aux Algériens !», conclut-il. Pour sa part, le P/APW, M. Hocine Haroun, dira : «Le FFS est en train de relever un défi. Cette initiative de reconstruction du consensus national est une lourde tâche, une rude responsabilité mais avec la conviction de ce qu’il entreprend à chaque fois, il y parviendra de fort belle manière, et ce, dans l’intérêt du pays !». Pour le fédéral, Farid Bouaziz : «Le FFS n’a de leçons à recevoir de personne », en répondant avec diplomatie aux détracteurs du parti. Il rappelle brièvement des évènements importants qui ont marqué la vie politique des Algériens «Le FFS n’est nullement responsable de ce qui se passe aujourd’hui», dira-t-il avant de préciser : «Le projet du FFS consiste à faciliter les choses aux Algériens (tous segments confondus), se rencontrer et décider de l’avenir de ce pays, donc des futures générations. L’initiative du FFS est de sauver le pays et non de sauver le système!».
Arous Touil