Sit-in du SNAPAP devant le rectorat

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Les fonctionnaires de l’univérsité Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, affiliés au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), ont observé durant la matinée d’hier, un sit-in devant le rectorat pour dénoncer «la mauvaise gestion du dossier logement» et «demander une vraie prise en charge de la gestion de la carrière des fonctionnaires». En effet, un vent de protesta souffle sur l’université de Tizi-Ouzou depuis la rentrée. En deux mois, nous avons eu droit à une totale fermeture des départements en passant par des rassemblements, des sit-in et même une marche d’étudiants. Mais cette fois-ci, c’est au tour des syndicats autonomes, dont le SNAPAP, de monter au créneau pour dénoncer «l’état dans lequel patauge l’UMMTO et la mauvaise gestion de divers dossiers», entre autres, le logement, leur carrière ainsi que les conditions de travail jugées précaires. Le rassemblement qui a eu, donc, lieu devant le rectorat a été suivi, dans l’après-midi de cette même journée, d’un conseil syndical élargi aux fonctionnaires, apprend-on du coordinateur SNAPAP/UMMTO, en l’occurrence M. Yahia Megrouche. «Nous prenons notre administration pour responsable dans la mauvaise gestion du dossier logement et nous exigeons que les bénéficiaires du reliquat de 25 logements non attribués soient rétablis dans leurs droits et que les 244 logements LSP à Tamda soient réalisés dans les meilleurs délais», soulignera-t-il. Lors de la dernière assemblée générale tenue le 04 décembre dernier, il a été demandé à l’unanimité au recteur de nommer, et ce dans les meilleurs délais, un sous-directeur capable, selon les fonctionnaires affiliés au SNAPAP présents à cette AG, de «gérer la sous-direction», précisera M. Megrouche. Ils exigent surtout le départ du secrétaire général et du vice recteur à la planification, responsable du dossier logement, dont la gestion de se dossier est, selon eux, «chaotique». Pour rappel, le SNAPAP a déjà observé une grève de trois jours, à savoir le 1er, 2 et 3 décembre courant, exigeant les mêmes revendications. En définitive, il a été décidé du report de toutes perspectives au début du mois prochain pour, dira M. Megrouche, «ne pas prendre notre université en otage et permettre la clôture de la gestion de l’exercice 2014».

Karima Talis

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