Salon national de la micro-entreprise innovante

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En présence des ministres de la Santé, de l’Environnement, de la Solidarité nationale et de la Pêche, Mohamed El Ghazi, ministre du Travail et de la sécurité sociale, a donné, hier à la bibliothèque du Hamma, le coup d’envoi du premier Salon national de la micro-entreprise innovante.

Ce salon, le premier du genre, se veut un lieu de rencontre et d’exposition des micro-entreprises créées par des jeunes dans le cadre de l’ANSEJ, et qui ont réussi à se placer dans le circuit de la production et de la création. Divers domaines sont représentés dans ce salon. On y trouve pêle-mêle des micro-entreprises versées dans la production parapharmaceutique, les énergies renouvelables, les technologies de l’information et la communication, le matériel de pêche ainsi que d’autres secteurs. En réalité ce n’est pas tant le fait d’avoir réussi à mettre sur pieds les micro-entreprises qui est mis en relief, mais c’est surtout l’esprit d’innovation des jeunes entrepreneurs qui est à encourager. En parcourant les stands de ce salon, Mohamed El Ghazi, accompagné des autres ministres, a constaté de visu l’étendue des activités générées par ces micro-entreprises créées dans le cadre du dispositif d’aide à la création de petites entreprises, sous l’égide des différents dispositifs d’aide et de soutien à la création de micro-entreprises, dont l’Ansej et la Cnac. En fait, ce salon est, en quelque sorte, une vitrine de ce qui a été réalisé par les jeunes chômeurs qui ont réussi à traduire sur le terrain les procédés initiés par l’Etat en matière d’aide, de soutien et d’accompagnement pour tout projet à l’endroit des jeunes et des moins jeunes. C’est pourquoi les banques accompagnatrices de ces dispositifs, comme la BEA, le CPA et la BNA sont représentées dans ce salon pour faire connaître, aux nombreux visiteurs attendus, les possibilités existantes en matière de crédits accordés aux futurs entrepreneurs. S’il est presque acquis que l’affluence sera nombreuse à visiter ce salon, tant l’attrait est grand pour les diplômés chômeurs, il est également à espérer que ce qui avait retardé la concrétisation de certains projets soit revu par le ministère.

Ferhat Zafane

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