Nekkni S-leqbayel sur le marché

Partager

Le chanteur de talent Hacene Adjroud vient de sortir son 8ème album intitulé «Nekkni S-leqbayel » (Nous les kabyles), chez la maison d’édition Ifris Music.

Un brassage de styles de 10 chansons sous les titres : Nekkni S-leqbayel, Aguerruj, Qim Yidi, Adfel Yewwet-t, Tayri-m, Iles Iguezmen, Ruh ay ahbib-iw, Attan, Win i-hemqen et Ayemma yemma en hommage à Chikh El Hasnaoui. Originaire de Taguemount El djdid, aux Ouadhias, le modeste Hacene Adjroud commençait l’art dès son jeune âge, dans les années 70. Au collège, au lycée et même à l’université où il obtient une licence de mathématiques, il anima des fêtes et des galas. «J’était toujours féru de l’art et du chant. Mes débuts en tant qu’amateur se sont étalés sur une décennie, avant que je décide de mettre mes œuvres sur le marché», nous a-t-il fait savoir. En 1980, le chanteur décida d’éditer son premier album intitulé «Dhaghebar a-doughalagh», dans lequel il avait axé sur la souffrance, l’amour, l’émigration entre autres. Durant 30 années, avec un répertoire aussi riche, Hacene Adjroud voulait donner un nouveau souffle à la chanson kabyle, et aussi sauvegarder le label originaire. «Dans mes œuvres, j’ai pratiquement touché à tous les styles pour répondre à tous les goûts. J’ai donné plus d’importance au texte et à la culture kabyle comme l’ont fait mes prédécesseurs», précisera-t-il. Il dira s’inspirer de plusieurs chanteurs de renommée qui ont beaucoup donné pour la culture amazighe en général, à l’image de Chikh El Hasnaoui, Zerrouk Allaoua, Slimane Azem, Matoub Lounes avec qui il a travaillé dans plusieurs de ses produits. «J’apprécie beaucoup ces artistes qui sont de vraies bibliothèques et que je considère comme des idoles, notamment pour leurs combats pour la préservation et la mondialisation de la culture kabyle, comme Da Slimane et Zerrouk Allaoua, Chikh El Hasnaoui et Matoub», dira-t-il.

M. Z.

Partager