«Une activité normale», rassure le CRAAG

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La terre a tremblé une nouvelle fois, hier, à Blida. En effet, une secousse tellurique de magnitude 4,9 sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée, hier aux environs de 9h du matin, dans la wilaya de Blida, selon le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG).

Contacté par nos soins, M. Kamel Lamali, chercheur en sismologie au CRAAG, nous a signifié que l’épicentre de la secousse a été localisé à 3 km au sud de la localité de Chebli. Aussi, un séisme de magnitude 3,4 sur l’échelle ouverte de Richter avait été enregistré plus tôt, dans la matinée d’hier, dans la wilaya de Blida, selon la même source, qui affirme que «l’épicentre de la secousse, qui s’est produite à 07h33, a été localisé à trois kilomètres au nord-ouest de la localité de Hammam Melouane». Il y a lieu de noter que cette secousse tellurique a été ressentie dans plusieurs wilayas du centre du pays, à savoir Blida, Boumerdès, Tizi-Ouzou et Alger. La secousse d’hier, évaluée à 4,9 sur l’échelle de Richter par le CRAAG, a suscité un léger vent de panique chez les habitants de différents quartiers d’Alger qui ont ressenti ce tremblement de terre. À rappeler, en outre, qu’un tremblement de terre de magnitude 4,7 avait été enregistré vendredi dernier, dans la région de Blida, suivi d’une série de secousses dont la dernière de magnitude 3,5 s’était produite dimanche à 4 km au nord-ouest de Hammam Melouane. «Ces épicentres sont deux épicentres distincts», a indiqué M. Kamel Lamali. «L’épicentre de la secousse localisé dans la commune de Hammam Melouane continue son activité alors que le nouvel épicentre localisé dans la localité de Chebli se passe sur une ligne de structure active», ajoutera-t-il en soulignant que «c’est une activité pratiquement normale». «Le rapprochement des plaques Eurasiatique et Africaine entraine l’occurrence d’une activité sismique», a affirmé la même source qui ajoute que «l’Algérie est en bordure de cette confrontation». Pour lui, l’activité tectonique est la cause principale de ces secousses telluriques. «Le nombre de ces répliques durerait avec le temps jusqu’à ce que la région retrouve un état d’équilibre des forces tectoniques», a-t-il encore expliqué. De son côté le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales a confirmé dans un communiqué que «cette secousse n’a causé ni de pertes humaines ni de dégâts matériels, et ce, à la suite des premières constatations faites immédiatement par la Protection civile et les services de sécurité».

L.O.CH

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