Les récentes chutes de pluie qui sont tombées dernièrement à Tizi-Gheniff ont été bien accueillies d’autant plus que la sécheresse avait beaucoup affecté la maigre récolte oléicole de la présente saison alors que l’importante retenue collinaire touchait déjà à son niveau le plus bas, ce qui allait se répercuter sur l’irrigation des différentes parcelles que les maraichers avaient plantées de légumes à l’exemple des choux, des choux-fleurs, cardes, pommes de terre, haricots …
Cependant, sur les chaussées, cela avait provoqué beaucoup de désagréments aux automobilistes notamment à la sortie Est de la ville dont le boulevard avait été complètement rénové comme nous l’avions rapporté en temps opportun dans nos éditions précédentes. En effet, juste en face du complexe sportif de proximité(CSP) et du collège d’enseignement moyen dit «Base5», l’endroit est une véritable cuvette dont les avaloirs pourtant installés étaient immédiatement et complètement bouchés par les eaux torrentielles qui dévalaient de tous les côtés pour se transformer en un véritable lac naturel. Par ailleurs, juste à quelques mètres de cet étang, en face du lycée d’enseignement polyvalent «LEP», ce tronçon routier qui est le prolongement du nouveau boulevard et qui est compris dans le périmètre urbain mais qui n’avait pas été touché initialement par les travaux inscrits dans le cadre de l’aménagement urbain, a été repris dernièrement par une entreprise en vue de son revêtement. «Avant ces pluies, l’entrepreneur avait décapé l’ancienne chaussée avant de placer une couche de gravier qu’on croyait être de la «zéro quarante», mais à notre grande surprise, il s’est avéré que ce n’était qu’un mauvais sable pour ne pas dire carrément de la terre qu’il doit enlever s’il ne veut pas créer des désagréments aux automobilistes d’autant plus que durant toute la journée, la circulation est vraiment perturbée sur ce tronçon», nous déclarent plusieurs citoyens et usagers tout en se demandant qui est le responsable de cette situation.
Essaid Mouas