l L’alliance présidentielle, version commune de Maâtkas, vient d’éclater au grand jour ! Ainsi, après l’installation de l’exécutif communal au sein de l’APC de Maâtkas, le bureau communal du RND a rendu publique une déclaration où il n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur les les élus du FLN, au nombre de 4 qui ont rejoint la majorité relative au FFS (5 sièges).Pour mémoire, au lendemain des élections partielles du 24 novembre, les deux élus de la formation du chef de Gouvernement se sont empressés avec leurs camarades élus de l’ex-parti unique de passer un pacte mutuel qui a donné naissance à une alliance de six élus. Une alliance qui a exigé une gestion tripartite des affaires de la commune. Le pacte en question a porté sur un certain nombre d’exigences vis-à-vis du FFS pour un hypothétique compromis. Coup de théâtre lors de la deuxième tentative d’installation de l’exécutif, les élus FLN ont voté la proposition du P/APC d’inclure un de leurs élus dans l’exécutif. Le RND se sentant trahi a vite réagi donc par le biais de cette déclaration affichée au chef-lieu communal avec, en prime, le pacte signé par les six élus. “Cet appariement a été rendu possible non pas par alliance avec une structure politique en tant que telle, mais par le recours à une tricherie numérique consistant à enrôler un seul nécessaire élu…”, pouvons-nous lire entre autre dans cette déclaration. Les élus RND sont même allés à la limite de l’invective : “Le seul commentaire que nous faisons, est que jurer par Dieu et le Saint coran, puis trahir son serment, relève de l’apostasie”. Par ailleurs, nous croyons savoir que le FLN va aussi réagir à cette déclaration bientôt. Nous assisterons alors à une guerre de communiqués certaine. Nous y reviendrons.
Idir Lounès