C’est à croire que les baisses de températures ces derniers jours ont refroidi les ardeurs des commerçants de Ain El Hammam. Habitués à festoyer à la moindre occasion, ils ont, cette fois, marqué le pas à l’occasion du réveillon de la nouvelle année. Point de vitrines décorées et illuminées donnant un autre visage à la ville. Cependant, cette fois, avec le temps de neige qui a affecté toute la région, les bûches en bois et les bûches de pâtisserie se sont beaucoup côtoyées. «A chacun sa bûche» oserons-nous dire. Comme pour l’Aïd ou l’Achoura, de nombreux habitants de Ain El Hammam fêtent le nouvel an, avec force réjouissances. Le dîner familial auquel se joignent des amis ou des parents, dure jusqu’à minuit et souvent au delà. La nuit blanche du prochain réveillon est dans toutes les bouches de ceux qui ne ratent jamais une bonne opportunité pour faire la fête. Malgré le froid et la neige, les habitants n’ont pas oublié ce jour si particulier, synonyme de fête pour nombre d’entre eux. Réveillonner est devenu une occasion pour se divertir et entrer avec allégresse dans la nouvelle année…. Les adeptes de ce genre de soirées ne lésinent pas sur les dépenses pour veiller avec force réjouissances. Le menu est pensé d’avance, suivant les moyens de chacun. La bûche, non pas de bois, mais du nouvel an, fait maintenant partie des coutumes de la région. Si certaines ménagères préfèrent la confectionner elles-mêmes, à la maison, d’autres se rabattent sur celle du pâtissier du coin qui ne rate pas cette aubaine pour augmenter ses ventes et remplir sa caisse. Malgré les huit cents dinars la bûche, les gâteaux en forme de bûche se sont vendus comme des petits pains. Personne n’a pensé (ou osé), comme lors des dernières années, à installer un sapin devant sa boutique pour lui donner un nouveau look.
A. O. T.