Le SNAP accuse

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Le syndicat national autonome des postiers (SNAP) a dénoncé « la répression » exercée par Algérie poste suite au mouvement de grève déclenché samedi passé par le collectif des travailleurs.

« Algérie Poste a déployé son arsenal répressif pour tuer dans l’œuf toute velléité revendicative. Au lieu d’amorcer un dialogue pour examiner les revendications légitimes des postiers, elle a recouru à la répression », lit-on dans le communiqué rendu public hier par le SNAP. Suite à la grève déclenchée samedi passé le SNAP a fait savoir que quatre postiers de la wilaya de Mostaganem viennent d’être suspendus. « Le SNAP condamne cet acte et dénote la faillite des responsables du secteur et leur incapacité à asseoir un climat serein au sein de l’EPIC Algérie Poste », a martelé le syndicat. Selon le chargé de communication du SNAP, Tarek Khoudja, les postiers de Mostaganem sont en grève en guise de soutien avec leurs collègues suspendus. « Le SNAP, fidèle à ses principes, affirme, qu’à l’heure de la décantation, sa place naturelle est et sera toujours du côté des travailleurs. Aussi, il tient à apporter tout son soutien aux travailleurs suspendus et appelle les postiers à un élan de solidarité pour répondre à cette infamie », a indiqué la même source. Dans les revendications des postiers, figure l’ouverture d’une enquête sur la gestion des ressources humaines depuis 2008, sur le dossier des fonds des œuvres sociales et le dossier de la mutuelle. Ils appellent, également, à l’attribution des primes annuelles de 2012 et de 2013, la révision du régime indemnitaire et l’application de toutes les clauses de la convention collective, notamment celles liées aux promotions. Les postiers réclament, également, une suite à donner au dossier de leur syndicat, déposé auprès du ministère du Travail le 02 juillet 2012.        

Samira Saïdj

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