Salah Souilah plébiscité

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Le 5ème Congrès de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), qui a débuté ses travaux, hier, à l’hôtel El-Aurassi, a plébiscité Salah Souilah pour un nouveau mandat au poste de secrétaire général. À la lecture de la motion de soutien à la reconduction de Salah Souilah à la tête de l’UGCAA, des applaudissements nourris ont retenti dans la grande salle qui a regroupé pas moins de 650 congressistes, venus des 48 wilayas du pays. Ce 5ème congrès, qui intervient dans une conjoncture un peu délicate en raison de la forte tension existante au sein de l’Union, s’est tout de même déroulé dans la sérénité malgré que des membres appartenant à l’aile Boulenouar ont été empêchés d’accéder à la salle par des vigiles. Ce qui avait créé une atmosphère tendue dès la matinée mais qui s’était estompée peu avant le début des travaux. Il faut souligner également que ce 5ème congrès de l’UGCAA a vu la présence du ministre du Commerce, Amara Benyounès, du secrétaire général du FLN, Amar  Saâdani, ainsi que des personnalités de la société civile et des organisations patronales. Dans son allocution d’ouverture, Salah Souilah est longuement revenu sur la création de cette Union avant de tenir en haleine la salle, en faisant l’évaluation de l’action de l’UGCAA  durant la précédente étape ainsi que son programme d’action pour le mandat que les congressistes venaient de lui confier. Serein et très détendu, le nouveau secrétaire général de l’UGCAA s’était permis, tout de même, quelques fléchettes à l’endroit des pouvoirs publics, en assénant que l’UGCAA n’avait jamais bénéficié de subventions et qu’elle ne fonctionnait qu’avec les cotisations des commerçant. À l’heure où nous mettons sous presse, les travaux se poursuivent toujours à l’hôtel El-Aurassi, où les délégués de wilayas semblaient ne pas vouloir rater l’opportunité de mettre en exergue l’ensemble des problèmes que rencontrent les commerçants, notamment lors des contrôles inopinés des services de contrôle de wilayas et les conséquences jugées démesurées par ces derniers. Il y a également la question du marché informel qui leur « fait de l’ombre » et ses conséquences sur le chiffre d’affaires…

Ferhat Zafane

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