Un plan de circulation pour bientôt

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S’il y a un point noir qui entrave la circulation automobile à Aïn El Hammam ville, c’est incontestablement le carrefour dit « des horloges ». 

De l’avis général, l’incivisme de certains citoyens n’est pas étranger à la difficulté de traverser cet endroit stratégique, où convergent les automobilistes venant de quatre rues adjacentes. Ce n’est pas tant l’arrivée, simultanément, de dizaines de voitures débouchant du grand boulevard ou de la rue d’Ait Yahia qui crée beaucoup de gêne aux automobilistes, mais plutôt le manque de civisme de certaines personnes. La largeur du carrefour, telle que conçue, peut permettre le déplacement sans encombre des véhicules vers leurs destinations si le minimum de respect du prochain et du code de la route est observé par chacun. « Or, il semble que certains n’apprennent les règles de conduite que pour les débiter lors de l’examen du permis de conduire », signale, outré un vieux conducteur. Les arrêts intempestifs, parfois même en deuxième position, entravent sérieusement le flux de la circulation, créant des embouteillages inextricables où se trouvent coincés les usagers, durant de longs moments. Ce n’est qu’avec moult difficultés que des « bonnes volontés » arrivent à désengorger le carrefour, sans pour autant activer le mouvement des automobiles qui continuera à être ralenti, plusieurs heures plus tard. Comme par enchantement, l’intersection s’éclaircit dès qu’un policier pointe du nez pour remettre de l’ordre. Les stationnements gênants disparaissent un moment, pour reparaître dès le départ des agents. Scandalisés, les usagers qui transitent par le carrefour des horloges se demandent s’il ne faudrait pas y installer une annexe du commissariat ou s’il faut sévir, fréquemment, pour que chacun reprenne la place qui lui est dévolue ?  Il faut dire que tout concoure à faire des lieux un goulot d’étranglement. Les stations de taxi vers Alger et Tizi Ouzou ainsi que celle des fourgons de transport vers Tizi-Ouzou débouchent, toutes, vers le carrefour, avec leur lot de désagréments. Par ailleurs, de nombreuses camionnettes de transport de marchandises s’y garent dans les moindres recoins. Dès qu’un élément de cette flotte se met en mouvement pour quitter son stationnement, il désorganise toute la circulation de la ville.  Pour remédier à la situation, un plan devant permettre d’aérer la ville est à l’étude, en ce moment, au niveau des autorités locales. M. Zahour, le chef de daïra de Ain El Hammam, en concertation avec le P/APC, a initié une rencontre avec les principaux intervenants pouvant aider de par leurs propositions  à limiter les difficultés de circulation, à certains endroits stratégiques de la ville. Les transporteurs de voyageurs et de marchandises, tout comme les directeurs d’auto-écoles, la Protection civile et les services de sécurité entre autres, ont débattu du sujet, lundi dernier, pendant plusieurs heures. Les suggestions des uns et des autres permettront de dégager un nouveau plan de circulation pour la ville, dont l’application ne tardera pas à être effective, nous promet le P/APC. « Avant l’élaboration du nouveau plan de circulation, nous devons recenser les points sensibles et y appliquer les solutions adéquates. Nous ne devons négliger aucun élément. Même les citoyens sont appelés à nous faciliter la tâche en se débarrassant de certains réflexes acquis, tels les stationnements anarchiques qui perturbent le flux automobile de la ville », note Karim, le secrétaire général de la daïra.          

 A.O.T

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