Les lycéens débraient

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Les élèves des trois lycées de la ville de Draa El-Mizan, à savoir «Colonel Ali Mellah», «Saïd Hamdani» et «Oudni Mohamed dit Si Moh Ennachid», ont décidé en concertation, dans la matinée du mercredi dernier, d’un débrayage pour demander, ni plus ni moins, que la limitation des leçons appelée «El Ataba». Ce mouvement s’est prolongé même durant la journée d’avant-hier jeudi. Ainsi, il s’agit notamment des lycéens des classes de troisième année secondaire, candidats potentiels pour les futurs épreuves de l’examen du baccalauréat prévues au début du mois de juin prochain qui ont refusé de rejoindre leurs salles et ont préféré rester à l’extérieur, dans la cour tout en demandant à leurs camarades de première et deuxième année de les suivre dans leurs protestations. «Nous savons pertinemment que tous les élèves de la  terminale, des trois lycées de la ville, se concertaient depuis le début de ce second trimestre pour débrayer afin d’exiger comme leurs précédents camarades non seulement l’allégement des cours mais surtout leur limitation dès maintenant», nous confient des adjoints d’éducation des trois établissements scolaires. Cependant, interrogés à l’extérieur des lycées, les autres élèves non concernés par l’examen du baccalauréat affichent plutôt leur soutien à leurs camarades. «Nous sommes en deuxième année secondaire et cela fait la troisième année consécutive que nous vivons ce débrayage et nous sommes sûres et certaines que l’année prochaine à cette époque, ce sera à notre tour de déclencher l’arrêt des cours pour revendiquer la même chose si le ministre de l’éducation n’arrive pas à trouver une solution aux programmes», nous confient ce groupe de lycéennes, rencontrées sur l’esplanade jouxtant le lycée «Ali Mellah» où des dizaines d’élèves, le sac en bandoulière discutent alors que l’établissement se vidait de ses apprenants au grand dam des responsables qui n’arrivaient pas à les contenir. Par ailleurs, Ces  élèves attendent plus une réponse claire de la part de la nouvelle ministre de l’éducation, en l’occurrence Mme Benghebrit que d’aller à la rencontre des chefs d’établissements qui ne peuvent rien leur apporter si ce n’est de leur demander de rejoindre leurs classes et d’attendre la décision de la tutelle.

Essaid Mouas

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