Un autre terroriste s'est livré aux autorités

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Les détachements locaux de l’ANP, soutenus par des éléments de forces annexes de sécurité, se relaient encore dans certaines zones sensibles de l'est de Boumerdès.

Loin d’être une simple opération de reconnaissance, ce redéploiement militaire fait suite, affirment nos sources, à la reddition d’un élément de l’ex-GSPC dans cette contrée, précisément à proximité du village rural d’Ouled Amer, relevant de la commune d’Ouled Aïssa, le week-end dernier. Âgé d’une quarantaine et signalé comme étant originaire de la banlieue est d’Alger, ce désormais ex-terroriste aurait remis, alors, aux services locaux de sécurité un fusil d’assaut de type kalachnikov, un lot de munitions et un chargeur, en plus d’une paire de jumelles et de deux téléphones mobiles. Et plus important encore, ses indications ont été aussitôt exploitées dans l’optique d’engranger d’autres exploits sur les résidus de l’organisation sanguinaire locale. Fait saillant : un violent accrochage a opposé une patrouille militaire à un groupuscule terroriste, sans aucun bilan précis, dans la soirée d’avant-hier samedi, non loin du piémont de Oued Larbaa, près de Sidi-Daoud. Guidée par ce repenti, ladite intervention militaire se poursuit avec un renforcement de l’effectif des soldats, précisent encore nos sources, mettant l’accent sur le quadrillage de nombreux maquis proches des localités de Cap Djinet et Sidi- Daoud. Dans la deuxième zone montagneuse citée, où les brigades spéciales de l’ANP traquent particulièrement pas moins de sept éléments de l’ancienne faction d’El Ansar, de gros engins y étaient hier encore utilisés pour le déminage des sentiers, et ce en plus du brouillage du réseau de téléphonie mobile, pour enrayer tout attentat à l’explosif. Appliquant la même tactique, les forces combinées de sécurité ont pu éliminer encore, fin décembre dernier, pas moins de trois terroristes, et ce juste avant l’anéantissement de L’émir sanguinaire Gouri, alias Khaled Abou Soleimane, et de deux de ses acolytes au centre urbain avoisinant Les Issers. Actuellement, toujours au niveau de la zone sensible précitée, l’on escompte la mise hors d’état de nuire d’autres très anciens terroristes, à l’instar de Rachid Zekal, Moussa Ouadhi, ou le dénommé Laribi, réputés pour leur planification d’exactions récurrentes, notamment dans leur village natal d’Ouled-Aissa.

Salim Haddou

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