L’association des parents d’élèves a affiché son refus quant aux demandes répétitives des élèves des classes de terminales, concernant le seuil des cours. «Les parents d’élèves sont contre le seuil des cours, depuis sept ans, car cela n’est pas dans l’intérêt de nos enfants », a affirmé hier, Khaled Ahmed, le président de l’association des parents d’élèves de la wilaya d’Alger. Selon l’interlocuteur, la limitation du nombre des cours concernés par l’examen du baccalauréat peut avoir plusieurs conséquences négatives sur le niveau scolaire des élèves. «Cette procédure a porté atteinte à la crédibilité du baccalauréat», a souligné M.Ahmed. Ce dernier a estimé que son organisation accorde une confiance «totale» à l’office national des examens et des concours. «Depuis 1962, les sujets du baccalauréat n’ont pas été faits en dehors du programme scolaire », a indiqué M.Ahmed. Interrogé sur la grève annoncée par la coordination intersyndicale pour le 8 du mois courant, ce dernier dira que, « deux jours de débrayage ne vont pas influer sur l’état d’avancement des cours », a-t-il dit. Face à cet état de fait, le même responsable a mis en exergue la nécessité de trouver une solution ferme aux grèves répétitivités des organisations syndicales du secteur de l’éducation. « On va faire prochainement une demande au ministère de l’éducation qui porte sur l’obligation des professeurs des classes terminales d’assurer le service minimum », a fait savoir M.Ahmed. Il est utile de souligner que les élèves des classes de terminales ont protesté durant le mois écoulé dans plusieurs wilayas, pour revendiquer la limitation des cours. De son côté la ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghabrit a assuré que le seuil des cours en vigueur depuis sept ans avait été officiellement annulé cette année pour «préserver la crédibilité et la valeur» de ce diplôme.
Samira Saïdj