L’enquête sur le meurtre du jeune Oukil Mohamed, perpétré près d’Ouled Aïssa, à l’Est de Boumerdès, il ya une dizaine de jours, se poursuit toujours. Les gendarmes qui ont enclenché leurs investigations, juste après la découverte du corps sans vie de la victime, ont interpellé au total vingt individus. Selon une source proche des services locaux de sécurité trois jeunes âgés entre 20 et 23 ans ont été les premiers interpellés au chef lieu communal. Et sur la base de leurs aveux, les éléments de la brigade locale de la Gendarmerie nationale ont auditionné d’autres individus, dont près d’une quinzaine ont été interpellés dans les agglomérations voisines de Sidi Daoud et Oued Larbaa. Tous ces mis en cause étaient, hier encore, entre les mains des gendarmes. L’objectif des enquêteurs est de démasquer parmi ces suspects ou par leur biais les commanditaires du meurtre du jeune villageois Oukil Mohamed et de déterminer leur mobile. On laisse entendre que les trois premiers inculpés, arrêtés à Ouled Aïssa, se seraient mutuellement accusés d’avoir des liens avec des trafiquants de drogue. Et l’on ne peut donc, a-t-on conclu, élucider cette affaire criminelle sans mettre fin en même temps aux agissements de tout ce réseau de malfaiteurs. Pour rappel, la victime a été retrouvée morte dans la matinée du 26 janvier dernier, en lisière du douar Ouled-Ben Saada. De retour de Sidi Daoud où il travaillait comme soudeur dans son local, ses agresseurs, au nombre indéterminé s’étaient acharnés contre ce villageois de 24 ans, en lui infligeant des coups de hache et de poignard. Son corps sans vie a été retrouvé par des automobilistes de passage qui ont alerté la brigade locale de gendarmerie.
Salim Haddou
