En opération de ratissage dans la zone sensible de Sidi Daoud, où elles renforcent continuellement leurs positions, les forces combinées viennent de démolir encore trois sanctuaires de l’ex-GSPC. Plus important encore, les militaires ont trouvé sur l’un des sentiers du périmètre ciblé quelques armes à feu maculées de sang : l’une de type seminov et aux moins deux autres P.A., s’ajoutant à un poste transmetteur-radio et une paire de jumelles. Ce léger matériel de guerre appartenait, a-t-on signalé à des éléments d’un groupuscule terroriste, fort probablement blessés, samedi dernier, par une patrouille militaire. Le ratissage enclenché à cet endroit quelques heures plus tard aura permis de découvrir aussi trois caches terroristes, dont l’une contenait des quantités de vivres, à l’exemple de bidons d’huile de tournesol, de légumes secs, en plus des lots de médicaments et différentes sortes de détergents. Les deux autres casemates, réservées aux tenues militaires et autres effets vestimentaires souvent utilisés pour le camouflage, pouvaient aussi servir d’entrepôts d’engins explosifs, a-t-on indiqué. Les brigades militaires locales, qui viennent de recevoir un renfort des cantonnements voisins de Mizrana et Dellys, a-t-on ajouté utilisaient, hier, des moyens appropriés pour localiser les résidus des sériâtes islamistes irréductibles. Le gros des actions militaires est prévu, actuellement, a-t-on expliqué dans la partie Nord de cette montagne de Ghzerwal, puisque l’armée avait déjà renforcé ses positions, notamment au niveau de sa partie Sud, avec installation de postes d’observation adéquats, ces dernières années. D’autres exploits contre la horde sanguinaire locale, dont de nombreux éléments sont originaires d’Ouled-Aissa et Sidi- Daoud sont donc imminents dans cette partie de la Kabylie maritime, où pas moins de quatre terroristes ont été abattus, en plus de l’arrestation d’autres suspects de l’ex-GSPC, durant ces deux derniers mois.
Salim Haddou