Les dernières chutes de neiges n’ont pas été sans conséquences sur La localité de Larbâa Nath Irathen. Bien que l’APC ait mis tous les moyens dont elle dispose, cela reste insuffisant car d’importantes chutes de neiges sont tombées sur la région durant les dernières 48h écoulées. La plupart des écoles, des CEM et des lycées de la localité n’ont pas travaillé les élèves avaient du mal, à rejoindre les bancs de leurs établissements respectifs, sans doute, à cause des mauvaises conditions météorologiques. Les fonctionnaires de différents organismes, du moins la plupart, ont connu le même sort. Ils étaient cloués à la maison de peur d’être bloqués sur les routes par ce temps neigeux. Mais ce qui a compliqué sérieusement la situation, reste le verglas et le vent dès que les températures ont baissé. D’épaisses couches se sont formées sur les routes rendant les déplacements et la circulation même pour les piétons très difficiles. Il y a lieu de signaler que l’APC a dégagé dans un premier temps les axes importants, telles que la RNo15, (Reliant ladite localité à la wilaya de Tizi-Ouzou) et la route qui relie le chef-lieu à l’hôpital ainsi que la route d’Aboudide qui relie la protection civile au chef-lieu, pour leur faciliter le travail. Mais la circulation reste très difficile sans doute à cause des chutes de neiges importantes qui n’ont pas cessé de tomber. De plus, dès qu’une route est dégagée, une couche importante se forme à nouveau. A tous ces désagréments vient s’ajouter la pénurie d’essence et de gasoil. En effet, pendant plus de 48h, d’importantes files d’attentes se sont formées devant les stations- services de la localité. Les automobilistes perdent leur patience, attendant parfois leur tour durant des heures, avant d’être servis. Da Ali, un quinquagénaire, qui avait fait la chaîne, pour avoir un bidon de 20 litres de mazout pour se chauffer, fulmine : « On est en 2015, et on n’est toujours pas raccordés au gaz de ville ? Et dire que nous habitons au chef-lieu. C’est une honte ! L’entreprise à qui ils ont confié le projet tarde à lancer les travaux. Et qui paye le prix ? Evidement, c’est toujours le citoyen ! On est obligé de faire la chaîne pour avoir de quoi se chauffer. C’est dire que rien ne marche correctement !!! Bien sûr il faut ajouter à cela le problème du pain et du lait. » Et termine en disant : « J’ai peur de voir la météo, je tremble dès que je vois un flocon de neige. J’ai une phobie pour la chaîne. Je perds patience et je m’emporte pour un oui ou un non ! »
Youcef Ziad.