Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, en compagnie du P-DG de la BADR, a procédé, hier après-midi, à l’inauguration de la nouvelle agence BADR de Bouira.
Une occasion pour le P-DG, Boualem Djebbar, de rappeler que la qualité des prestations de services de son institution bancaire sont en constante évolution. «C’est un honneur que d’assister à l’inauguration de cette agence par Monsieur le ministre des Finances et le wali de Bouira en cette journée du 18 février, Journée nationale du Chahid.
Ceci rentre dans le cadre de la stratégie globale de la banque en matière d’expansion de son réseau totalisant plus de 320 agences à l’échelle nationale, avec un objectif de 350 agences à l’horizon 2020, et de se rapprocher davantage de la clientèle en offrant des prestations de services de qualité pour fidéliser nos clients et leur proposer les nouveaux services, comme les services à distance, service digital, e-banking…
Bouira est parmi les premières wilayas retenues pour être dotées d’une agence digitale qui sera ouverte en mars prochain avec l’inauguration de la nouvelle direction régionale. L’agence digitale de Bouira est la quatrième après les trois existantes à Alger», indiquera Boualem Djebbar. De son côté, le ministre des Finances estimera que cette visite de travail s’inscrit dans le cadre de la modernisation du secteur des banques, afin de proposer de meilleures prestations de services.
Lors d’un point de presse organisé sur place, M. Raouya fera savoir que trois secteurs bénéficient de la levée du gel sur différents projets : «La levée du gel sur certains projets concerne les trois secteurs prioritaires, à savoir l’éducation nationale, la santé et l’enseignement supérieur. Des priorités dégagées par le gouvernement en attendant dans les mois ou les années à venir le dégel d’autres projets dans d’autres secteurs», a-t-il souligné.
Par ailleurs, le ministre des Finances abordera le volet du financement conventionnel qui suit son cours. «Le financement conventionnel obéit à des objectifs précis avec bien évidemment dans l’optique de couvrir le déficit budgétaire, couvrir les dettes et créances des deux entreprises que sont Sonatrach et Sonelgaz et, enfin, promouvoir aussi les montants au niveau du Fonds national d’investissement.
Cette année, la loi de finances prévoit un déficit budgétaire de plus de 2 000 milliards et le financement non conventionnel bien évidemment sera là pour couvrir ce déficit», affirmera M. Raouya. Le premier responsable des Finances fera également remarqué que les derniers ajustements apportés face à la baisse des prix du pétrole ont apporté leur fruit: «Nous sommes sur une trajectoire qui est très soutenable. Il y a une résilience de l’économie algérienne.
De ce fait, nous avons un taux de croissance même s’il est relativement bas, il est par rapport à la région dans des proportions très raisonnables. De même pour le taux de croissance assez appréciable et un taux d’inflation qui est maîtrisé aux alentours de 4 ou de 4,5%. Chose très importante à souligner au niveau de l’économie algérienne», précisera le ministre des Finances.
Pour le premier trésorier du pays, l’Algérie se situe bien au dessus de certains pays arabes quant à leurs finances et dettes publiques, mais il faudra tout de même faire preuve de vigilance. «Nous avons remarqué que les finances publiques de certains pays arabes et leurs dettes publiques ne sont guère reluisantes et je vous rassure en disant que l’Algérie ne se situe nullement dans cette optique, ce qui ne nous empêche pas de faire attention», déclarera l’hôte de Bouira.
Le cortège ministériel s’est dirigé par la suite vers le centre des Impôts de Bouira pour une visite d’inspection, avant de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux du projet de réalisation du siège du groupe régional d’exploitation et l’agence locale d’exploitation BADR. Le périple s’est achevé par la visite du siège de la Trésorerie Publique ainsi que celui du Contrôle Financier.
Hafidh Bessaoudi