Hier, les habitants d’Ait El Hadj du quartier d’Ireyahen, relevant de la commune de Tala Hamza, située à l’entrée Est de Bejaïa, ont bloqué à la circulation, l’une des deux voies de la route nationale n° 9 en guise de protestation contre le diktat d’un citoyen qui les aurait privés d’électricité en squattant une parcelle de terrain étatique. Ils exigent la récupération de ce terrain, par l’état, dont l’affaire dure depuis une quinzaine d’années, afin de procéder à l’implantation de pylônes pour brancher leurs habitations au courant électrique. Ceci a engendré un important embouteillage au niveau du quartier des quatre chemins, à l’entrée Est de la ville de Bejaïa ainsi qu’à l’entrée Sud au niveau de la route nationale n° 12, à proximité de la commune de Oued Ghir, chemin de déviation emprunté par les automobilistes, via le pont menant du campus d’Aboudaou au village de Mellala, pour éviter le point de blocage. Les citoyens du gros village d’Ireyahen ne sont pas à leur unique action corsée. Ils avaient bloqué en janvier de l’année dernière, le même tronçon de route et avaient multiplié les démarches pour la prise en charge de leurs doléances qui se rapportent au raccordement de leurs foyers au réseau d’assainissement pour mettre fin aux inondations dont ils font l’objet à chaque averse de pluie tout en insistant sur leur demande d’aménagement des trottoirs pour éviter que les piétons ne soient happés par les nombreux véhicules qui empruntent quotidiennement cette route à grande circulation. Par ailleurs, selon les services des travaux publics, cette même route nationale a été fermée aux poids lourds, à partir d’hier, tous les jours de 8 heures à 18 heures, au niveau des gorges de Kherrata, pour une durée d’un trimestre afin de permettre au laboratoire en charge des sondages du projet de modernisation de ce tronçon d’effectuer une campagne géotechnique. Les camions de gros tonnage doivent désormais emprunter les RN 43 par Jijel ou 75 par Barbacha pour rejoindre, à partir de Bejaïa, l’Est algérien.
A. Gana