Haro sur le vieux bâti à Ouadhias…

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La cité Haffaf, dans la commune des Ouadhias à 35 km sud de la wilaya de Tizi-Ouzou a été démolie hier par les responsables locaux, a-t-on appris hier, auprès du président de l’APC, M Akir Youcef. Ce dernier avance que pas moins de 8 vieilles bâtisses qui datent de l’ère coloniale, squattées il y a déjà longtemps par certaines personnes après le recasement des propriétaires dans des logements décents attribués il y a plus de trois ans : « Ces bâtisses ne sont pas habitées ces derniers temps. Des mises en demeure ont été adressées à ces individus et hier nous sommes passé à l’action » a affirmé l’édile. D’ailleurs, ajoute le même responsable « il n’y avait aucun incident lors de l’opération menée par l’APC sous l’oeil vigilant des services de sécurité ». M Akir nous fera savoir en effet qu’il reste encore d’autres bâtisses à démolir dans les mois à venir « Comme tout le monde le sait, il n’est pas aisé de mettre dans la rue des citoyens même si sont des squatteurs en cette période de froid, donc l’opération de démolition se poursuivra juste après la période hivernale » précisant que des mises en demeure ont été adressées à leur encontre pour libérer ces bâtisses. Dans le même sillage, le maire affirme que l’opération de restitution des espaces publics squattés par des personnes sera lancée dans cette commune et ce, pour mettre un terme à tout genre de commerce informel et ainsi libérer ces biens de l’Etat « c’est un phénomène qui prend de l’ampleur dans nos communes et il faut réhabiliter l’autorité de l’Etat avant que ce phénomène ne se généralise. Dans le cas contraire, nous allons retourner des années en arrière où l’anarchie règne en maître et où l’informel à grande échelle avait pris de place ». Dans notre commune, fera-t-il remarquer : «  ce phénomène va être éradiqué et toutes les baraques de fortunes seront détruites. ». Il est à noter, il y a quelques années, cette commune a été polluée de baraques de fortune et de bicoques du commerce informel au point où les populations étaient contraintes de marcher sur la chaussée du fait que les trottoirs ont été squattés. Une opération d’envergure a été effectuée par l’APC et les services de sécurité. Quelques années plus tard, le phénomène commence à réapparaître dans plusieurs localités y compris au chef-lieu de wilaya « Il faut réhabiliter l’autorité de l’Etat, sinon nous allons faire marche-arrière, et cela ne va pas apporter de bénéfice ni pour la vie du citoyen, ni pour l’Etat » conclura le maire.

A.G

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