… Celui-ci toujours menaçant à Aïn El Hammam

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Le centre ville de Ain El hammam est constitué dans sa majeure partie, de vieilles bâtisses héritées de la colonisation, et dont l’état menace ruine. Peu entretenues par leurs propriétaires, et ébranlées par le mouvement imperceptible du sol, certaines penchent, menaçantes, vers la rue. De la place à la mairie, ce sont plus d’une dizaine de constructions qui se trouvent dans cet état de délabrement avancé. Datant de l’ère coloniale et bâties avec des matériaux de l’époque, peu résistants, elles ont subi les affres du temps qui, inexorablement, les a peu à peu, détériorées. Après avoir servi de commerces pour certains, d’habitations pour d’autres, les locaux ont été abandonnés, un à un, à partir des années quatre vingt (80). Les propriétaires assistent à leur dépérissement sans un geste pour les rénover ou les détruire et  écarter ainsi, tout danger qui peut en découler. Ne pouvant ni les louer ni les exploiter, ils ont fermé les portes, abandonnant leurs biens aux intempéries. Les tuiles, une à une, se sont d’abord détachées, suite à l’action du vent, laissant place aux infiltrations d’eau de pluie qui ont, par la suite, attaqué les murs dénudés qui s’effondrent pierre par pierre.  La rigidité des constructions étant affaiblie, quelques  carcasses penchent dangereusement menaçant de s’affaisser à tout moment. Cet état de dégradation qui empire d’année en année, devient de plus en plus dangereux pour les hommes et les biens. Des pans de murs que rien ne protège, peuvent, sous l’effet de la pluie ou du vent, s’abattre sur le trottoir, à tout moment. Ce dont leurs propriétaires doivent être conscients et prendre les dispositions qui s’imposent. S’ils ne peuvent les reconstruire, faute de permis de construire au centre ville, ils devraient prendre exemple sur ceux qui, avant eux, ont mis à terre les vieilles bâtisses pour éviter le pire aux piétons qui pourraient être surpris par un affaissement inattendu.

A.O.T.

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