L’augmentation de la production en ligne de mire

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Selon une étude récente publiée par le ministère de l’Agriculture, les Algériens consomment près de 4 milliards de litres de lait chaque année, mais les élevages ne couvrent même pas le tiers de cette consommation.

Selon une étude récente publiée par le ministère de l’Agriculture, les Algériens consomment près de 4 milliards de litres de lait chaque année, mais les élevages ne couvrent même pas le tiers de cette consommation. Afin de remédier à cette situation, une journée de formation et de sensibilisation au profit des éleveurs de vaches laitières a été organisée, hier, au niveau du siège de la Mouhafadha FLN de Bouira, et ce, à l’initiative de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA). Lors de cette rencontre, laquelle a regroupé pas moins de 70 éleveurs de la région, des conseils pratiques et des orientations ont été prodigués à l’intention de ces éleveurs, afin qu’ils prennent soin de leurs bêtes et par conséquent, augmenter leur rendement de production. Le docteur Benhdid Mustapha, expert vétérinaire, a, tout au long de cette journée d’étude, expliqué en des termes simples et compréhensibles par tous, certaines techniques et précautions d’usages, qui ont pour but de garantir la santé des vaches et par ricochet leur rendement. Ces conseils vont du choix du pedigree de la génisse, de sa vaccination, de son transport, de sa nourriture, etc. «Pour que vos bêtes puissent vous donner une grande quantité de lait, il faut en prendre soin. Une vache bien sélectionnée, entretenue et surtout protégée contre les microbes et autres infections vous donnera à coup sûr un lait de qualité et en quantité suffisante », expliquera M. Benhadid. Il faut savoir que la production par vache et par jour dans notre pays est aujourd’hui en moyenne de l’ordre de 12 litres, c’est-à-dire presque ce que produit une chèvre laitière. A la question que faut-il faire pour que les éleveurs laitiers arrivent à satisfaire la demande nationale, cet expert indiquera qu’il faudrait «toute une stratégie de production, mais qu’il est cependant possible de résumer sous deux volets: la politique de soutien à la production et mesures techniques au sein même de l’exploitation», avant d’ajouter : «Ce dernier volet de soutien technique reste le point faible de toutes les initiatives mises en place, même si certaines mesures notamment celles concernant le soutien à la production fourragère ont été entreprises, et c’est justement ces mesures techniques que nous sommes en train d’expliquer.» D’autres intervenants, ont souligné le fait que des compétences existent dans beaucoup de domaines en relation avec la production animale, mais qui souffrent, selon eux, du manque de communication aussi bien avec les éleveurs qu’avec l’administration. «Cette initiative, vise à lancer des passerelles pour un meilleur transfert des connaissances acquises.», a-t-il été préconisé.

Ramdane.B

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