Baisse sensible du prix du poulet

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Vu le grand nombre de volaillers installés, le jeudi passé sur le marché hebdomadaire de Draa-El-Mizan, il ne fait aucun doute que la production à travers tous les poulaillers de la localité et des enivrons immédiats comme Frikat, Ain-Zaouia, Ait Yahia Moussa ou Tizi-Gheniff est en hausse. « C’est la période où les élevages sont arrivés à être commercialisés, c’est pour cela que le marché enregistre la présence de nombreux aviculteurs à côté des marchands habituels, c’est ce qui a créé cette concurrence entre eux qui se traduit par la baisse des prix alors que s’il n’y avait que les volaillers, les prix seraient évidemment plus élevés » constate notre badaud qui n’a pas hésité à acheter deux volatiles. Au demeurant, à l’ouverture du marché du jeudi passé le prix du poulet oscillait entre 220 et 230 dinars pour finir, deux heures plus tard à descendre jusqu’à atteindre les 200 dinars. « Comparativement au prix affiché à 330 dinars le kilogramme chez le boucher, ce prix avec 200 dinars, malgré qu’il soit vif, le poulet au marché reste attractif. Cependant, il reste encore que ce prix n’est pas à la portée de toutes les bourses lorsqu’en fin de compte, il faut débourser plus de six cent (600) dinars pour avoir un beau poulet pour une famille nombreuse », nous confie ce retraité qui n’arrivait pas à trouver une pièce pesant pas plus de deux kilogrammes. Par ailleurs, avec le retour du beau temps, plusieurs producteurs n’hésitent pas à vendre leur produit le long des différentes routes, non loin de leurs poulaillers à la grande joie des usagers qui n’hésitent pas à s’arrêter pour faire un achat.  « Je ne sais pas, mais je préfère acheter un poulet vivant que j’égorge moi-même en respectant les rites que de l’acheter directement chez le volailleur, vidé et sous cellophane », nous confie cet automobiliste rencontré à Iguer Ichène en train de marchander avec un aviculteur du village.

Essaid  Mouas

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