Après avoir connu une flambée vertigineuse il y a quelques semaines de cela, le prix du poulet emballé et étiqueté a enregistré une baisse significative ces derniers jours, au niveau des commerces de volailles de la ville de Tazmalt.
En effet, l’on se souvient, qu’au début de l’année en cours, les tarifs de cette denrée de première nécessité ont atteint des seuils qui donnaient le tournis aux ménages, avec comme pic haussier de 450 da/kg ! Aujourd’hui, la donne a changé avec ce net recul de la flambée des prix du poulet, lequel est cédé entre 270 et 290 da/kg. Des bouchers et autres vendeurs de poulets n’ont pas hésité à le faire savoir aux consommateurs via des pancartes qu’ils ont placardées à l’extérieur de leurs locaux, une manière de dire que les prix du poulet ont baissé et aux ménages d’en profiter de cette aubaine.
C’est ce qui se faisait, d’ailleurs, dans ces commerces, où bon nombre de citoyens ne se faisaient pas prier pour acheter quelques kilos de ce produit de large consommation. Voulant savoir un peu plus sur cette baisse des prix du poulet, lesquels caracolaient, pour rappel, à 450 da/kg il y a quelques semaines, nous avons interrogé quelques bouchers qui ont unanimement partagé l’idée que cela est dû « à la bonne production de cette chair blanche au niveau des unités avicoles » qui pullulent dans la région. L’autre indice serait lié à la chute de la demande en cette denrée, à cause des tarifs exorbitants, ce qui a induit la baisse des prix. Pour une fois, le principe de l’offre et de la demande est « appliqué » dans une économie dominée par la spéculation et « l’humeur » des commerçants! Dans le même sillage, le poulet vivant, vendu au marché hebdomadaire et sur les accotements de la RN26, nonobstant son interdiction formelle par les pouvoirs publics, a connu, lui aussi, une baisse significative des prix, passant de 320 da/kg il y a quelques semaines à 220 da/kg. Ces prix, accessibles au demeurant, aux moyennes et faibles bourses, se pratiquent au détriment de l’hygiène, car ces poulets -acheminés directement des poulaillers pour être vendus- sont écoulés dans des conditions d’hygiène déplorables au niveau des points de vente, avec un abattage dégoutant!
Syphax Y.