L’aménagement urbain au niveau de la commune de Lakhdaria, à une quarantaine de kilomètres à l’Ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, fait toujours défaut. Certes, des projets sont inscrits, mais leur lancement tarde à venir. Devant cet état de fait, les citoyens du quartier populaire Ibn Badis, sis à 02 Kms du chef-lieu de la commune de Lakhdaria, ont, dans une requête adressée au premier magistrat de leur commune, dénoncé « l’immobilisme » des autorités face à l’état de dégradation avancé qui affecte leur cité. Parmi les doléances exprimées dans cette missive, dont une copie nous a été remise, on citera, entre autre, la réfection de la voirie, la réhabilitation des canaux d’assainissement ainsi que l’installation de l’éclairage public. «À la moindre ondée, notre quartier se transforme en une véritable piscine à ciel ouvert. De plus, on fait face à un véritable problème d’assainissement. Au fil du temps, on s’est retrouvé à patauger dans des eaux usées », écrivent les signataires. Hormis l’aménagement, les habitants de ce quartier réclament également le renforcement de la sécurité aux abords de leur quartier. «En l’absence de l’éclairage public, notre cité est devenue un véritable repère pour les voyous», est-il mentionné. Un peu plus loin dans ledit document, ces citoyens soulignent l’insalubrité « galopante » dans laquelle baigne leur quartier. Il est vrai que le quartier en question fait face à une insalubrité galopante. Cette dernière engendre des odeurs fétides et nauséabondes. D’ailleurs, il est quasi impossible de traverser ce quartier sans se boucher les narines, tant les effluves sont insupportables. De plus, bon nombre d’habitants ont remarqué une prolifération inquiétante d’insectes, de rongeurs et autres bestioles. Selon les riverains, cette énième requête vise à interpeller les autorités locales sur la détérioration qui affecte leur cadre de vie. «Nous avons adressé plusieurs requêtes à l’adresse de notre P/APC, mais en vain. Elles sont toutes restées lettres mortes », ont-ils déploré.
R. B.
