Le chemin de wilaya 42 (CW42) qui traverse les territoires de la commune de Boudjellil (87 Kms au Sud-ouest de Béjaïa) ne cesse de se dégrader, bien qu’il eut été réhabilité il y a seulement quelques années! À chaque intempérie, ce tronçon, qui fait la jonction entre la RN5 et la RN106, se détériore un peu plus à cause des eaux pluviales, lesquelles creusent la couche de bitume en créant des nids-de-poules et des crevasses en forme de larges treillis. Ainsi, les dernières averses qui se sont abattues sur la région ont rajouté une couche à cette situation peu reluisante. Comme nous l’avons constaté mercredi dernier, la chaussée a été littéralement inondée par les torrents boueux. Il n’y avait pas un endroit de ce chemin, long d’environ 20 Kms, qui a été épargné par les eaux, lesquelles telles des petits ruisseaux coulaient sur la chaussée en formant des mares, ici et là. Ainsi, à Iaârkav, à Boudjellil (chef-lieu) et à Aftis, des localités traversées par le CW42, la chaussée a été complètement submergée par les torrents boueux qui rendaient la circulation routière difficile, voire même dangereuse à certains endroits. Cette situation n’est due qu’à cette incurie consistant en la réhabilitation des routes et des chemins sans ouvrages d’accompagnement, comme les caniveaux et les avaloirs. Hormis quelques endroits où l’entreprise réalisatrice a aménagé des fossés pour l’évacuation des eaux pluviales, mais qui se trouvent toujours gorgés de vase et d’eau de pluie, le réseau de drainage des eaux pluviales brille par son absence dans le reste du tronçon! C’est ce qui induit cette situation cauchemardesque à chaque intempérie. « Tant que les pouvoirs publics ne prennent pas en charge le système de drainage, il sera toujours inutile de réhabiliter ce chemin, car il finira par se dégrader très vite! », note un camionneur. Il est à noter que le CW42 connaît une circulation routière dense. Des centaines de routiers l’empruntent au quotidien, avec des camions de gros tonnage.
S. Y.