Le chemin communal faisant jonction entre Takarietz et le chef-lieu de la commune a connu, ces derniers jours, une nette dégradation en raison d’un important affaissement au niveau du village Lâazib Touazi. Un énorme pan s’est affaissé à l’entrée dudit patelin à telle enseigne que la route est devenue difficilement carrossable. Les automobilistes trouvent toutes les peines du monde à se frayer un passage, car une partie de la chaussée est carrément défoncée. À l’origine de cette effroyable dégradation, des travaux de terrassement entamés en 2013 par un particulier pour la construction d’une habitation, mais les quelques mois qui se sont suivis ont eu raison de ce tronçon ayant enregistré différentes excavations. Le mouvement sans cesse du sol conjugué avec les importantes quantités d’eau imbibées au fil des mois a engendré de profondes excavations creusées sur la chaussée. Les réparations sommaires entreprises par les services de l’APC de Souk-Oufella n’ont pas été d’une grande efficacité et ne constituent nullement une panacée pour ce type d’éboulement. L’étalage du tout-venant sur la chaussée défoncée n’a pas résisté aux mouvements incessants du talus. La déclivité des terrains avoisinant le tronçon de la route concernée par l’affaissement s’avère compliquée pour pallier à de futurs affaissements, d’autant plus que l’éboulement ne concerne pas une partie bien précise de la chaussée. Certaines maisons ont subi elles aussi des fissures enregistrées dans leurs murs porteurs, ainsi que l’éboulement de deux puits d’eau. En raison de cette dégradation avancée de la chaussée, bon nombre d’automobilistes rebroussent chemin en empruntant d’autres axes routiers tels que Chemini-Taghrast ou Zountar-Souk-Oufella. Il faut rappeler que la localité de Chemini enregistre fréquemment des éboulements sur plusieurs axes routiers, car la nature des sols est friable, de surcroît abrupts.
Bachir Djaider