Entre les bergers du village et le marché de Tazmalt

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En prévision de la fête du sacrifice, l’Aïd el Adha), le marché aux bestiaux sis à Tazmalt, ouvert les mercredi et jeudi ne se désemplit pas ces dernières semaines. Ils viennent de partout : Aghbalou, M’chedallah, Chorfa, Akbou… en quête du mouton. De l’avis de nombreux citoyens rencontrés, le prix du mouton cette année est raisonnable, du moins par rapport à l’année précédente. Dans le village d’Ivahlal (Aghbalou), de nombreux citoyens disposent d’une ou plusieurs têtes d’ovins… de petits éleveurs n’ont pas de soucis pour vendre à l’intérieur du village sans se déplacer au souk, les potentiels acheteurs vont directement chez ces derniers. Certains, par exemple, laissent leurs moutons chez un berger pour les faire paitre avec son troupeau à longueur d’année moyennant une somme d’argent, ils ne le récupéreront qu’aux tout derniers jours avant l’Aïd. Ceux qui préfèrent se déplacer au marché de Tazmalt, le plus fréquenté par rapport à ceux d’Akbou ou M’chedallal, se font accompagner par des amis, de crainte de se faire voler par les maraudeurs qui guettent de pareilles occasions et qui ont privé pas mal de familles de fête. Parfois débusqués…, ils se font rouer de coups de matraque et de cannes, par tous ceux qui se trouvent sur le marché avant de les livrer aux services de sécurité. Néanmoins, ces jours-ci, les bergers du village sont les plus sollicités, c’est d’ailleurs une occasion pour eux de vendre les moutons adultes et reconstituer ensuite leurs troupeaux.

Rayane B.

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