En hommage à Lahcène Bahbouh

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Sous l’impulsion de son APC et la dédiant à la mémoire du défunt Lahcène Bahbouh disparu le 24 janvier dernier, la commune d’Aït-Smaïl a célébré la Journée internationale de la langue maternelle (JILM), avant-hier vendredi, 20 Février, au niveau de la maison de jeunes sise au chef-lieu. Feu Lahcène Bahbouh était un militant infatigable de l’amazighité un des détenus dans l’affaire dite des poseurs de bombes de 1976. Il sera gracié au bout de 8 années de prison qu’il a passées dans les geôles de Lambèse. Beaucoup de citoyens d’Ait-Smail avaient suivi ses cours de Tamazight par correspondance, c’est pour cela qu’il bénéficie d’une bonne aura dans la région. Après avoir observé une minute de silence à la mémoire du défunt, le P/APC, Nacer Abdoune, a souligné l’importance de la langue maternelle dans la promotion des individus et du pays, il a, en outre, réitéré l’engagement et les efforts consentis par l’APC pour promouvoir le volet culturel au sein de la commune. Ensuite, le jeune écrivain M’henni Khalifi a présenté son roman intitulé « Asdawen deg urrebi n wussan » ; et dans le but de l’encourager, l’APC a décidé de lui en acheter 52 exemplaires et de les offrir aux bibliothèques des 52 communes que compte la wilaya de Bejaïa. Après cela, sept poètes de la commune ont présenté un récital de poésie en langue amazighe. Enfin, il fut procédé à l’inauguration d’une salle de classe au niveau de la maison de jeunes pour dispenser des cours de tamazight aux enfants, ainsi qu’aux adultes à raison de deux fois par semaine ; plusieurs enseignants de cette langue se sont portés volontaires pour assumer bénévolement cette tâche. Les présents ont tous insisté sur la nécessité de demander à la direction de l’éducation de généraliser l’enseignement de la langue amazighe au niveau des établissements scolaires de la commune, car, dans certaines écoles, les cours ne sont pas dispensés.

Saïd M.

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