La cité «La Capsc», située à la nouvelle ville de M’Chedallah, est transformée, à s’y méprendre, en point d’entreposage de matériaux de construction depuis ces dernières années. En effet, comme nous l’avons constaté in situ, les trottoirs et les espaces verts de cette cité d’une centaine de logements sociaux, sont squattés par des ménages, qui ne trouvent pas autres endroits de la cité afin d’entreposer ces matériaux, pour effectuer quelques travaux de restauration et de rafistolage dans leurs appartements. Ainsi, l’on a remarqué le dépôt du sable, du carrelage, des briques et des gravats résultant de travaux de démolition interne. Ces matériaux se trouvent, pour la plupart, posés ici et là depuis des mois, sans qu’ils ne soient utilisés ou débarrassés tout au moins. Ces fatras d’objets hétéroclites donnent une vue hideuse à la cité comme si elle était en pleine phase de finition. Beaucoup de citoyens procèdent à quelques modifications de leurs appartements, lesquelles sont pourtant interdites dans les clauses régissant ce secteur de l’habitat pour le type logement social. Par ailleurs, le dépôt des matériaux de construction et des débris dans les lieux publics, comme les trottoirs et l’espace vert, bien qu’interdit, gêne énormément les passants qui, au lieu d’emprunter les trottoirs pour leur propre sécurité se retrouvent contraints de longer la chaussée au péril de leur vie. «Comme vous voyez, la cité croule sous des amas d’objets en tout genre, parqués sur les trottoirs et les lieux publics. Le malheur c’est que les propriétaires les laissent comme ça pendant des semaines, voire même des mois sans les débarrasser, comme les débris des différents travaux de réaménagement de l’intérieur, que les locataires mettent dans des sacs qu’ils abandonnent ensuite sur les trottoirs !», regrette un citoyen de la localité.
Y. S.