Le village Aftis, distant de 5 kms du chef-lieu de Boudjellil, va de mal en pis ! En effet, les dernières pluies diluviennes, qui se sont abattues sur la région, ont provoqué des inondations dans certains quartiers.
Les torrents boueux ont littéralement submergé les ruelles en les transformant en bourbiers inextricables. Ces venelles ne sont pas bétonnées, au jour d’aujourd’hui, ce qui a provoqué leur envasement. Comme nous l’avons remarqué lundi dernier, les habitants avaient du mal à se déplacer dans ces artères, tant les flaques d’eau pluviale et la boue emplissaient les lieux ! «Impossible d’emprunter ces ruelles sans se salir. Il y a une énorme couche de boue qui s’agglutine aux chaussures et salit les bouts des pantalons.
Et dire que nous avons fermé l’été dernier, la RN26 pendant 10 jours pour rien ! A ce jour, les ruelles de notre village ne sont pas aménagées!» tonne avec rage un habitant rencontré au centre du village. L’unique chemin bitumé qui mène au centre du village a subi, lui aussi, les ravages des dernières pluies torrentielles, qui ont fini par dégrader davantage la chaussée en évasant les nids-de-poule, et en décapant même la couche bitumeuse à certains endroits.
Quant aux caniveaux et aux avaloirs, ceux-ci sont complètement obstrués par la vase mêlée à la pierraille, et sont détériorés par les puissants torrents qui ont désagrégé carrément ces ouvrages avec l’arrachage des lambeaux du béton! La chaussée de la RN106 et du CW42 qui traversent cette localité a été envahie par la boue et les caillasses charriés par les puissants torrents qui dévalaient des hauteurs de Guendouz, chef-lieu de la commune d’Aït R’zine.
Syphax Y.