Bien que les travaux de construction soient terminés depuis maintenant deux ans, le foyer de jeunes de Tillilit, un village situé à trois kilomètres au Sud de la ville de Ain El Hammam, n’est pas encore fonctionnel. Réalisé en « R+2 » c’est à dire qu’il est composé d’un rez-de-chaussée, surmonté de deux étages, il offre la possibilité d’aménager trois grandes salles, devant servir pour des activités diverses. L’APC de Ain El Hammam vient de le doter d’un grand téléviseur plat, d’un data show et de plusieurs micro ordinateurs avec des tables, nous, disent Saadi et Kamal, deux membres actifs du village. Un complément de matériel devant permettre l’ouverture définitive de ce lieu de culture, est attendu pour bientôt. Jusqu’à maintenant, les nombreux jeunes qui habitent ce bourg n’ont d’activités culturelles que celles que leur offre leur poste de télévision ou l’Internet pour ceux qui en disposent. Quant aux autres, les cafés de la ville ou les cybercafés lorsque la connexion le permet, demeurent le seul passe temps. Des étudiants et autres universitaires du village, que nous avons rencontrés, nous ont fait part de leur souhait de voir le foyer ouvert rapidement pour y organiser des cours de soutien scolaires aux candidats aux différents examens de fin d’année. Soucieux de la culture des leurs, il leur tarde de mettre en pratique d’autres projets culturels tels une bibliothèque dotée d’une salle de lecture. « Bien que difficiles à réaliser, des activités artistiques seraient les bienvenues pour peu que des encadreurs, nommés ou bénévoles, se manifestent » nous disent nos interlocuteurs. Il reste que les foyers de jeunes de la région butent, dans leur majorité sur le problème de personnel. Les bénévoles ne peuvent en aucun cas être disponibles constamment. Ils ne sont disposés à aider que durant leur temps libre. La solution ne peut alors, venir que des autorités qui doivent affecter un personnel, permanent, pris en charge par la direction de la culture. Des recrutements dans le cadre du pré emploi feraient le bonheur de quelques jeunes garçons ou filles du village, qui attendent un emploi depuis longtemps. La direction de la culture en collaboration avec l’ ANEM sont sollicités pour apporter leur contribution.
A.O.T
