Cela fait plus d’une année que l’unité de soins de Larbâa Nath Irathen, (sise à proximité de L’APC), a mis les clés sous le paillasson. Ce qui semble anormal, c’est que personnes ne s’en inquiète d’autant plus que ce sont les écoliers qui s’en trouvent pénalisés. Ni les services de la Santé ni les autorités locales encore moins les responsables de l’éducation ne semblent accorder une importance à cette structure ô combien utile à la localité. Est-ce un souci de moins ou un problème de moins à gérer! L’infrastructure de cette unité étant dans un état de délabrement avancé le personnel est contraint de l’abandonner voyant la lourdeur de l’administration et la sourde oreille des responsables qui n’ont trouvé mieux que de la fermer. Malgré les nombreux écrits faits à la tutelle et aux services concernés, aucune mesure n’est venue remédier à cette situation. Du coup, à cause de ce laisser-aller, c’est toute une région qui est pénalisée. Il y a lieu de comprendre que cette unité (UDS), si importante aux yeux de toute une population ne suscite apparemment pas l’attention des autorités. Néanmoins, étant donné que les élèves des écoles primaires et des CEM doivent effectuer au moins une visite, chaque année, les infirmiers ont opté pour la solution qui consiste à se déplacer eux-mêmes sur les écoles, c’est à dire, faire du porte à porte, autrement dit, des consultations dans une unité ambulante, faute d’avoir leur unité de soins conforme aux normes. Or cela n’est pas sans conséquence, les classes n’étant pas conçues pour ce genre d’opération, les écoliers sont contraints d’attendre, exposés parfois au froid, à l’extérieur (dans les cours et dans les couloirs) le temps que leurs camardes soient auscultés par les médecins. D’ailleurs, certains élèves hésitent à se faire ausculter… Ce qui est normale, du moment que la seule UDS de leur région est fermée.
Youcef Ziad.