La marche initiée ce mardi par une partie de la population d’Azazga pour la réouverture du siège de l’APC et qui a conduit à la tentative de la fermeture du siège de la daïra, a fait réagir ceux à qui incombe la responsabilité de régler ce genre de problèmes. Heureusement que la tentative de fermeture du siège de la daïra n’a pas abouti mais cela a largement perturbé la bonne marche de ses services car aucun citoyen n’a pu y accéder. Les autorités de la wilaya se sont donc dépêchées sur le lieu le jour même, en fin d’après-midi, pour s’enquérir de la situation et s’entretenir avec les manifestants. Une fois sur place, les protestataires ont réitéré leur revendication à savoir réhabiliter le maire empêché de rentrer au siège ou tout au moins trouver une solution à cette situation qui a trop perduré et qui nuit à leur ville. Selon quelques manifestants présents sur place, les membres de la délégation composée du chef de cabinet et du secrétaire général de wilaya ont exigé un temps pour clarifier les choses et ce délai serait de trois jours avant de le prolonger d’une semaine, toujours selon ces derniers. Les organisateurs se sont retrouvés divisés entre ceux qui veulent en découdre et ce, le plus tôt possible c’est-à-dire revenir à la protesta dans trois jours si rien n’est fait et ceux qui préconisent d’attendre encore une semaine comme l’a exigé la délégation. Pour décider quelle voie entreprendre, les contestataires ont convenu d’une assemblée générale pour ce vendredi afin d’unifier les actions à suivre et surtout trancher entre les deux positions prises à l’encontre des exigences de ladite délégation. En tout cas, le mercredi matin, tout est rentré dans l’ordre à Azazga. Il n’y avait absolument plus de contestataires devant le siège de la daïra et tout le monde a vaqué à ses occupations.
D. Ferhat