Ouverture prochaine d’un centre de pédopsychiatrie à Tizi-Ouzou

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Le centre de pédopsychiatrie ouvrira ses portes dans les prochaines semaines. C’est ce qu’a souligné jeudi, le directeur de l’établissement hospitalier spécialisé en psychiatrie Fernane Hanafi, le Dr L. Bounous, en marge de la journée de formation médicale continue sur « Le dépistage précoce des troubles cognitifs chez l’enfant ». Ledit centre prendra en charge les enfants atteints de différents troubles psychiques. Selon le directeur de l’EHS, le centre comptera un hôpital du jour pour recevoir tous les cas d’enfants malades souffrant de troubles cognitifs. L’annonce a été faite à l’occasion de la journée d’étude sur le dépistage précoce des troubles cognitifs chez l’enfant abritée par l’établissement psychiatrique, avant-hier.  La manifestation a été organisée par l’EHS Fernane Hanafi, en collaboration avec le centre hospitalo-universitaire Nedir Mohammed et l’association des handicapés et leurs amis ’’Ahla’’ de la localité de Bouzeguène. L’intervenante au nom de l’association, tout en soulignant l’importance du diagnostic précoce des troubles cognitifs chez les enfants, expliquera que l’association a reçu des cas d’enfants atteints de ce genre de troubles mais à un âge tellement avancé que la prise en charge « devient presque inutile ». Dr B. Hammoum donnera ainsi l’exemple d’enfants âgés de 16 ou 17 ans recueillis par l’association. D’autre part, et mettant en avant les opérations accomplies de l’association, l’intervenante soulignera la réalisation prochaine d’une maison de santé. Un projet dont l’emplacement vient d’être visité par une délégation ministérielle pour l’étude de faisabilité souligne Dr. Hammoum. Une maison dans laquelle des enfants seront pris en charge, notamment dans le cadre du dépistage précoce des troubles cognitifs. Le rôle des médecins scolaires ainsi que des psychologues au sein des établissements scolaires ou dans les établissements de santé locaux a également soulevé par l’intervenante qui rappela la nécessité de détecter toutes sortes de comportement anormal ou de difficultés chez l’enfant. Des enfants qui seront par la suite orientés pour une prise en charge adéquate au sein des établissements de santé mentale, d’établissements de proximités ou encore auprès d’associations dont certaines ont à leur disposition des centres spécialisés. La journée de formation médicale continue abritée par l’EHS Fernane Hanafi a ainsi permis aux intervenants de lever le voile sur un bon nombre de troubles cognitifs chez les enfants, tels l’autisme, le retard mental, la dyslexie et les crises d’épilepsie. Pour ce dernier trouble, la répercussion des crises sur l’apprentissage a été mise en avant. Lors de son intervention, le Dr. Adjoud soulignera en effet que « le côté imprévisible des crises génère une anxiété qui conduit automatiquement à un trouble d’apprentissage chez les enfants atteints ». Il ajoutera que la prise en charge doit commencer avant l’âge de 6 ans.                          

 T. Ch.

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