Le siège de la daïra de Mekla a été fermé hier, par les citoyens du village Agoulmim, dans la commune d’Aït Khllili. Les citoyens remettent sur le tapis la question de la plaque dénominative de leur village qui n’a toujours pas été implantée par les services compétents.Le siège de la daïra de Mekla a été bloqué pendant une bonne partie de la journée d’hier. Une action pacifique à travers laquelle les villageois d’Agoulmim, dans la commune d’Aït Khelili, ont tenu à interpeller les pouvoirs publics afin de procéder à l’implantation de la plaque signalant l’entrée Nord du village, tout comme cela a été fait pour l’autre entrée de l’agglomération. L’action intervient après la réunion du wali de Tizi-Ouzou le 19 février dernier avec les partis concernés, dont le chef de daïra de Mekla, le président de l’assemblée populaire d’Aït Khelili et des représentants de la DTP, souligne le comité de village dans leur déclaration d’hier, affirmant que le wali « s’est engagé à régler le problème soulevé en fin de semaine suivante ». Ceci après que « nous lui avons présenté nos arguments appuyés par des documents officiels, dont la délibération n°20/85 du 14/11/1985 de l’APC désignant le village d’Agoulmim comme étant le chef-lieu de la commune d’Aït Khelili, PDAU d’Aït Khelili adopté en 2012, ainsi que le Sénatus Consulte de 1887 (outil de référence du service de l’Urbanisme) », écrit le comité de village dans le document transmis, hier, à la rédaction. Ne voyant rien venir, le comité a initié l’action d’hier pour réclamer ce qu’il qualifie de « bon droit, qui consiste en l’implantation de la 2ème plaque de notre village à l’endroit défini clairement par les textes à l’instar de tous les autres villages », ajoutent les citoyens dans leur écrit. Il y a lieu de noter que l’histoire ne se limite pas qu’à la plaque de dénomination, étant donné que les villageois craignent une « éventuelle volonté de remettre en cause la place de notre village en tant que chef-lieu communal », nous avaient déjà affirmé des citoyens du village. La revendication des villageois à Agoulmim date de plus de quatre mois depuis le début de leurs actions de protestations. En effet, au mois d’octobre 2014, la Direction des travaux publics de la wilaya a procédé au placement des plaques de dénomination aux entrées des agglomérations situées sur le chemin de wilaya 150 au niveau de la commune d’Aït Khllili, dans la daïra de Mekla, à l’Est du chef-lieu de Tizi-Ouzou. Mais le village Agoulmim n’a vu implanter que sa plaque côté Nord. Une chose qui a déplu aux villageois, qui n’ont pas tardé à réagir. Dans une plate-forme de revendications, la population dudit village exige aussi « la délimitation exacte du périmètre du chef-lieu de la commune, et ce, en totale conformité avec les textes fondateurs portant sa création en 1984 ». La participation et l’association du comité de village dans toutes les démarches entreprises par les pouvoirs publics dans le périmètre du chef-lieu sont aussi réclamées par les citoyens.
T. Ch.
