De nombreux foyers toujours pas raccordés au gaz de ville

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Même si c’est au chef-lieu, que la première maison a bénéficié du gaz de vile à Ain El Hammam, ce n’est pas encore la totalité des foyers qui en bénéficient. Il en subsiste toujours, plusieurs années après, de nombreux autres qui n’en bénéficient pas encore. Les « démunis » ne cessent de se lamenter, à l’exemple de Lounis qui habite la cité des quatre vingt logements. Handicapé moteur, habitant au deuxième étage, il doit louer les services de quelque ouvrier qui doit monter la bonbonne de gaz butane, de la rue jusqu’à son domicile. « En panne, durant les dernières neiges, j’ai dû louer un taxi pour trois cents dinars jusque chez un revendeur et payer la bouteille à deux cents dix dinars, un coût total de 580 dinars. Et dire que mes voisins habitant à une trentaine de mètres sont raccordés au gaz de ville, depuis longtemps.»  A l’instar de ses voisins, Lounis a la malchance de loger dans un des deux bâtiments, A et B, comprenant quatre logements chacun, qui restent à alimenter.

A l’Est comme à l’Ouest, les locataires des autres immeubles ont déjà remisé leurs vieilles bouteilles de gaz butane, depuis longtemps. Quant aux raisons de cette « carence », notre interlocuteur nous dit que les services concernés l’avaient justifiée, au moment de l’opération de raccordement des immeubles de la ville, par l’absence d’un deuxième accès aux bâtiments en question (A et B). Les locataires s’étaient, alors, empressés d’ouvrir une autre sortie, aux étages supérieurs pour « lever les réserves ».  Depuis, ils attendent la concrétisation de la promesse de remédier à la situation. D’autres habitants de la ville, en d’autres endroits, se plaignent de ne pas bénéficier encore de cette source d’énergie, utile dans une région de froid. Il faut dire qu’à l’arrivée du gaz à l’ex Michelet, certains quartiers situés sur un sol instable, étaient difficiles à alimenter, au vu des risques que peut engendrer une cassure de canalisation si elle devait survenir. Cependant, ces derniers temps, le terrain semble se stabiliser. Rien ne pourrait donc empêcher la SDC de rattraper le retard.

A.O.T.

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