Beaucoup a été dit sur l’étalage et la vente des denrées alimentaires dans la rue, mais peu a été fait dans le sens d’éradiquer cette pratique préjudiciable à la santé du consommateur! En tout cas, c’est le constat inquiétant que l’on a fait dans la ville de M’Chedallah. Ainsi, à la vieille ou à la nouvelle ville, beaucoup de commerçants ne se posent pas trop de questions lorsqu’il s’agit de mettre dehors des produits alimentaires, censés être entreposés dans des endroits bien précis, comme dans les comptoirs ou sur les étals à l’intérieur des magasins. Mais force est de constater que ces recommandations d’hygiène ne sont nullement respectées par les tenants des échoppes de l’alimentation générale. De ce fait et au jour d’aujourd’hui, le pain, par l’exemple, se trouve toujours entreposé à l’extérieur des magasins, dans des corbeilles exposées à l’air libre, donc à la poussière, au gaz d’échappement des voitures et à toute sorte de bestioles. Les plus « entreprenants » des commerçants mettent un semblant de couverture en tissus ou en plastique sur les baguettes, histoire de les « protéger » contre la pollution! Ce n’est pas seulement ce produit de première nécessité qui est exposé dans la rue, d’autres comme les eaux minérales, les jus de fruits, les œufs, les laitages, et même des quartiers de viande sont suspendus sur des étals à l’air libre ! Les facteurs polluants comme les rayons du soleil, la poussière, l’humidité…altèrent la qualité de ces produits facilement périssables, lesquels, à la longue, s’oxydent et s’altèrent en se transformant en véritables poisons, qui peuvent causer de sérieux problèmes de santé aux consommateurs. Ce ne sont malheureusement pas uniquement les propriétaires des commerces de l’alimentation générale qui sont à plaindre, il y a aussi les propriétaires des pizzerias, des cafés et des pâtisseries, qui ne respectent pas les règles d’hygiène. Nous avons constaté à maintes fois des gâteaux, des portions de pizzas et des autres entremets qui sont posés, comme ça, à l’air libre sur les comptoirs ou sur les tables laissés en proie à la poussière et aux bestioles. À ce que nous avons conclu, cette pratique a de beaux jours devant elle…
Y. Samir