L’APAM forme des couturières

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En collaboration avec l’association AMSED (France), l’APAM (association pour l’agriculture de montagne) de Ain El Hammam innove en créant un atelier d’apprentissage de couture. Le premier stage qui devrait durer cinq jours, vient de démarrer, jeudi dernier, dans les locaux de l’association, sis au centre ville.  « Créer des emplois en donnant du travail aux femmes de la région », « développer l’activité économique » sont, entre autres, des objectifs que vise l’APAM en organisant cette formation.  Le programme de formation, encadré par le président de l’association et une représentante de l’AMSED, a débuté par une table ronde et une évaluation des compétences des bénéficiaires du stage. Durant les jours suivants, les jeunes femmes passeront à la pratique en procédant à la transformation de quelques vêtements qu’elles ont pris soin de rapporter de chez elles.  Autour des tables installées dans la grande salle, une vingtaine d’entre elles, étaient occupées à défaire des tricots, des pantalons et autres vêtements usagés pour leur donner une autre vie.  Encadrées par une styliste professionnelle, elles transforment tout ce qui leur tombe sous la main. Ainsi, d’un vieux  tricot,  on crée un bonnet, un fuseau pour bébé et un cache nez. Un pantalon jean d’homme devient, comme par enchantement, une jupe pour femme et un sac en jean.  Plus haut, un autre groupe de jeunes femmes s’affaire aux machines à coudre industrielles installées dans la mezzanine aménagée en atelier. C’est ici que se déroule la dernière étape de la création des vêtements qui seront, par la suite lavés et repassés, avant d’être mis en vente à des prix modérés. Notons que les trente bénéficiaires de la formation devront être initiées, en cinq jours, au travail sur machine industrielle et surtout à transformer des textiles usagés pour leur « donner une seconde vie » comme aiment à le répéter les organisateurs,  en les transformant en objets utiles et peu coûteux.  Pour le moment, la collecte n’a pas encore débuté. Auparavant, selon le président de l’association, « il faudra cibler les endroits stratégiques pour le ramassage des vêtements usagés que les citoyens, dans un souci de protection de l’environnement, déposeront dans les bornes de récupération qui seront, bientôt,  mises à sa disposition  Avec l’expérience de ce premier stage, les organisateurs devraient penser à élargir la formation en acquérant de  nouvelles machines et en créant un second atelier car ce premier stage fera certainement des émules.                                  

A.O.T

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