Les citoyens du lotissement Ouest ferment l’entrée de la ville

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Les résidents du lotissement « Ouest », plus connu sous le sobriquet « Quartier d’Hydra », ont fermé durant toute la journée du mercredi passé l’entrée de la ville de Draâ El-Mizan à leur niveau, juste devant le petit pont qui enjambe l’oued de l’abattoir. En effet, cette action de protestation qui n’était pas portée à la connaissance des nombreux usagers de cette importante voie de communication, qui est la RN68 qui va sur Alger, avait commencé tôt dans la matinée, ce qui avait fait croire longtemps aux automobilistes qui arrivaient de Tizi-Gheniff qu’il s’agissait d’un bouchon à partir de l’entrée de la ville comme d’habitude, alors que le problème était tout autre, ce qui avait fait qu’il fallait rebrousser chemin jusqu’à Tiguentarth N’Tchachicht pour rentrer en ville par le chemin d’Azrou N’Tamarth, c’est-à-dire par le Nord. « Nous avons entrepris cette action après maintes réclamations auprès de toutes les autorités et après avoir, durant des années, frappé à toutes les portes afin que notre problème qui n’est autre que l’aménagement des voieries de notre quartier qui n’ont connu aucune réfection depuis plus d’une trentaine d’années alors que tous les autres quartiers et lotissements avaient bénéficié de plusieurs projets », nous déclarent ces résidents qui, comme preuve, nous montrent le petit tronçon de l’entrée du quartier, juste sur le grand boulevard qui est formé d’une montée dont la couche d’asphalte avait disparu depuis des lustres et que certains véhicules de moindres puissances ne peuvent escalader. Cependant, au début de la soirée, les pourparlers engagés avec les différents responsables ont permis de dégeler la situation alors que des ouvriers et des engins avaient rapporté une petite quantité de béton bitumeux pour la répandre sur la première partie très endommagée alors que les travaux plus sérieux seront entamés le plus rapidement possible. Par ailleurs, plusieurs citoyens venus de Tizi-Gheniff ou de M’Kira pour des services à Draâ El-Mizan, ont été la proie de certains taxieurs véreux qui leur avaient fait payer la place à cinquante (50) dinars et même à quatre vingt (80) dinars au lieu de trente (30) dinars.              

Essaid Mouas

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