Pour avancer dans le projet du dédoublement de la voie ferrée Béjaïa-Beni Mansour, le directeur de l’ANSERIF, M. Azzedine Fridi, effectuera très prochainement une visite de travail au niveau des communes de la vallée de la Soummam pour constater de près les dégâts qui seront occasionnés par le tracé désigné a-t-on appris du président de la l’Association de défense des intérêts des citoyens et des opérateurs économiques et industriels de la Soummam, en l’occurrence M. Aït Braham Khoder. Cette visite interviendra après la rencontre organisée, lundi dernier, entre les délégués de la société civile de la Soummam et des représentants de l’ANSERIF au niveau du siège de cette agence. Pour rappel, cette rencontre a été ponctuée par un PV, contenant trois propositions des représentants de la Soummam pour le choix d’un tracé du dédoublement de la voie ferrée. Il s’agit, selon Aït Braham, « soit de rapprocher ce tracé de l’Oued Soummam, de l’aligner parallèlement avec l’autoroute ou de rester dans la servitude de la voie ferrée ». Par ailleurs, nous apprenons de la même source qu’une autre réunion est prévue pour dimanche entre les deux parties, sur l’initiative du directeur de l’ANSERIF, pour l’étude technique du dossier de ce projet structurant. Rappelons que le tracé retenu par l’ANSERIF et présenté aux autorités locales lors d’une réunion tenue le 17 mars dernier, au siège de l’APW, menace, selon M. Aït Braham, entre autres, « la destruction de 32 unités de production employant des milliers de salariés, trois établissements scolaires, sept cimetières et 1 600 habitations ».
Boualem Slimani