Dans un communiqué rendu public, le Conseil local de l’ordre des architectes (CLOA), au niveau de la wilaya de Bouira, dénonce «la déliquescence et les difficultés au quotidien dans l’exercice de leur profession». Dans le même document, dont une copie nous a été remise, ces «artistes», comme ils aiment se définir, énumèrent certaines de leurs revendications. Parmi elles, on citera « le refus catégorique du recours par l’administration à des opérations d’adaptation de projets, le CLOA rejette également l’avant-projet de loi relatif à la classification des bureaux d’études». Les signataires de cette déclaration estiment que «l’architecte est un producteur intellectuel qui ne doit en aucun cas être assimilé à une entreprise de réalisation». Dans la foulée, le CLOA de Bouira mentionne le fait que le directeur général de l’OPGI de Bouira a refusé de «communiquer avec le conseil local de l’ordre de Bouira, politique de la sourde oreille». Par conséquent, les rédacteurs de ce communiqué refusent de participer à l’appel d’offre prévu pour l’opération des 430 logements au niveau de la wilaya de Bouira. De plus, ledit communiqué indique que les architectes de la wilaya de Bouira rejettent l’ensemble des appels d’offres lancés en études et réalisation qui sont «hors la loi», est-il explicitement écrit. En conclusion, la corporation des architectes de Bouira interpelle le Conseil national de l’ordre des architectes (CNOA), ainsi que le ministre de l’Urbanisme et de la ville, afin d’intercéder auprès du ministre des Finances en vue d’annuler l’élaboration des devis descriptifs des œuvres architecturales par les géomètres.
Ramdane B.