Pas moins de neuf personnes ont été blessées par un chacal, dans la soirée d’avant-hier, jeudi, à Tighilt-Oukerrouche et à Talazizt. Ainsi, juste au moment où le soleil disparaissait à l’horizon, la première personne à être mordue par cet animal est le jeune S.A., âgé d’une trentaine d’année, lequel était en train de jouer aux dominos avec ses trois autres cousins, à même le sol, sous un grand chêne, non loin de leurs habitations à Tizi-Maandène, un quartier situé à la sortie Est du village de Tighilt-Oukerrouche. Ce canidé s’enfuira par les jardins situés en contrebas du village pour atteindre l’entrée de ce dernier, à un kilomètre plus loin, à quelque dizaines de mètres du CW107 où il fera la rencontre, sur la piste menant à ce village, du dénommé S.A., cousin de la première victime et âgé de vingt-huit ans. Ce malheureux, n’ayant rien sur lui pour se défendre, n’a pu qu’utiliser ses mains nues, qui seront gravement entaillées. Alors qu’il faisait déjà sombre, le chacal s’enfuit par le CW107 qu’il remonta jusqu’au café du stade communal où il tomba nez à nez avec le pauvre vieux B.R., un septuagénaire assis par terre à quelques mètres du café. Le chacal se rua alors sur celui-ci, et l’attaqua au visage. Si ce n’étaient ses cris qui firent sortirent tous les jeunes qui étaient à l’intérieur du café il l’aurait certainement tué. Les trois victimes furent par la suite évacuées vers le service des urgences de la polyclinique de Tizi-Gheniff. Cependant, si les deux premières victimes rentrèrent chez elles après avoir reçu les soins nécessaires et le vaccin antirabique, ce ne fut pas le cas pour le vieux B.R. qui fut transféré vers l’EPH « Krim Belkacem » de Draa-El-Mizan avant son évacuation, dans la même nuit, vers le CHU de Tizi-Ouzou. Quant au chacal, il s’est dirigé vers le village de Talazizt, où il s’attaqua encore à pas moins de six autres personnes, dont une femme et sa fille, nous signale-t-on. Par ailleurs, il est à rappeler qu’au mois de décembre de l’année passée, un chacal avait attaqué un groupe de jeunes au village d’Idouchouthène, avant qu’il ne soit étranglé par l’un d’eux.
Essaid Mouas