Grève de trois jours reconductible à partir du 18 mai

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Les professeurs de l’enseignement du paramédical reprennent le chemin de la protestation. Le syndicat national des professeurs de l’enseignement du paramédical (SNPEPM) décide d’une grève de trois jours reconductible chaque semaine, à compter du 18 mai prochain. Après que le ministère de la Santé de la population et de la réforme hospitalière ait réussi à absorber la colère de pas moins de 12 000 praticiens de la santé publique, c’est au tour des professeurs de l’enseignement du paramédical de monter au créneau. Ces contestataires veulent, à travers ce débrayage, protester contre la non-prise en charge de leur plateforme de revendications. Ce mouvement de protestation sera une occasion pour les professeurs d’enseignement paramédical (PEPM) pour dénoncer leur exclusion de la promotion collective qui a touché le personnel paramédical, en février dernier. «Cette promotion décidée par notre ministérielle, datant du 24 février 2015, a provoqué l’ire chez les professeurs qui constatent un franc mépris pour la place de la filière enseignement et inspection pédagogique dans la promotion et la prise en charge médicale des malades et dans l’amélioration de la qualité des soins», soulignent-on. Cette entité syndicale dénonce également «le retard» accusé dans l’élaboration du statut particulier portant fonctionnement des instituts supérieurs de formation paramédicale et de sages-femmes, en plus des décrets ministériels communs portant postes supérieurs et formation des professeurs, dont le nombre ne cesse de diminuer. Les professeurs de l’enseignement du paramédical appelle la tutelle à procéder à la limitation du volume horaire par semaine. Ces derniers revendiquent aussi, « le règlement du problème de la prime de contagion qui n’a pas été réglée dans la majorité des instituts, en plus de la question de la titularisation et de l’intégration des professeurs diplômés des promotions 2008 à 2012, dont certains ont été poussés à la démission, avant d’être réintégrés sans calcul de l’expérience ». Ils réclament en outre « une reconnaissance pédagogique » de leur qualité actuelle. Les doléances du SNPEPM concernent également l’octroi des « primes d’encadrement des mémoires, la formation des formateurs et des filières paramédicales et les statuts des instituts de formation ».

L.O.Challal

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