Réceptionné mais toujours fermé

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Le laboratoire de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes de Sour El Ghozlane, à une quarantaine de kilomètres au Sud du chef-lieu de la wilaya de Bouira, est toujours fermé. Cette infrastructure a, pour rappel, été inaugurée en décembre 2013, par l’ex-ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada. Ce dernier avait instruit les responsables locaux de son secteur à procéder à l’équipement de ce nouveau laboratoire pour qu’il soit opérationnel au courant du premier trimestre de l’année 2014. 16 mois plus tard, cette structure qui a coûté la bagatelle de 110 millions de dinars est à l’abandon. Pourquoi ? Et bien à cette question, les responsables du Commerce à l’échelle de la wilaya refusent d’y répondre, du moins publiquement. Cependant, certaines sources proches de ce dossier mentionnent le fait qu’il y aurait « un blocage » au niveau de la direction du Commerce de la wilaya, lequel serait, selon les mêmes sources, lié à des considérations purement financières, notamment le coût de l’équipement, lequel n’aurait pas été payé jusqu’à présent. Pis encore, ce laboratoire n’est même pas répertorié dans le guide 2015 de la Direction des laboratoires d’essais et d’analyses de la qualité une direction relevant du ministère du Commerce. Ainsi, dans ce fichier national, lequel est facilement téléchargeable via le portail internet du ministère du Commerce, le laboratoire de Bouira n’est nullement mentionné. Par contre, l’on retrouve ceux d’Alger, Constantine, Chlef, Jijel, Sétif, Tindouf, Naama, Ouargla, etc. Mais pas la moindre trace de celui de Sour El Ghozlane.  À titre indicatif, les laboratoires de la répression des fraudes sont des laboratoires officiels pour le contrôle de la conformité des produits, conformément à l’article 35 de la loi n° 0903 du 25 février 2009 relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes et le décret n°90-39 du 30 janvier 1990 relatif aux procédures de contrôle de la qualité et à la répression des fraudes. La gestion de ces laboratoires relève du centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage (CACQE).  

Ramdane B.

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