L’inexplicable manque du transport scolaire

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Les collégiens du CEM Haddouche Saïd ainsi que les lycéens de l’établissement Hamza Ben Al Hassan Al Alaoui, ex «jeunes filles» habitant à la cité des 56 logements, en plein cœur du chef-lieu de la wilaya de Bouira, souffrent le martyre chaque jour faute de transport scolaire. S’il s’agissait d’un patelin enclavé la situation serait relativement compréhensible. 

Mais à Bouira-ville, cet état de fait laisse pantois plus d’un. En effet, l’inexistence d’une ligne de transport directe rend leur quotidien difficile et amer. 

Cette situation qui perdure depuis plusieurs mois cause d’énormes difficultés à ces pauvres élèves. A l’aller comme au retour, ils encourent de multiples dangers, à l’image des rails ferroviaires qui ne disposent même pas d’un panneau de signalisation, cela sans citer les montées et descentes dangereuses et surtout très fatigantes. Bref, ces élèves effectuent un vrai parcours de combattant pour rejoindre leurs établissements respectifs, avec leurs cartables surchargés de livres et de cahiers sur le dos. Un collégien qui habite dans une coopérative immobilière à la cité des 56 logements, dira à ce sujet : «Je suis devenu un athlète au vrai sens du terme. 

J’arpente cette route depuis mon plus jeune âge, je fais des allers et retours trois fois pendant la journée, c’est vraiment fatigant !». Et d’ajouter : «Nous demandons une ligne de transport qui mettra fin à nos souffrances». L’absence du transport scolaire peut influencer sur les résultats scolaires de ces élèves, car la distance qui sépare leurs établissements scolaires et leur habitat est considérable. 

Cela perturbera aussi bien leur capacité physique que morale. Même le transport urbain fait défaut dans cette cité aucun bus ne dessert cet endroit. Les élèves doivent prendre leur mal en patience et attendre un transport scolaire qui mettra fin à leur calvaire qu’ils endurent depuis longtemps.                                    

A.K.

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