Des citoyens montent au créneau

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Une quinzaine d’habitations à Raffour, dont la plupart dépassent les 20 ans d’âge, ne sont pas encore raccordées au réseau de distribution de l’électricité et ce, malgré l’engagement du wali précédant, qui a instruit fermement les organismes concernés (la DMI, la SDC et l’APC) d’agir pour remédier à cette aberration, lors du lancement de l’opération d’aménagement des postes maçonnés destinés pour recevoir les nouveaux transformateurs de renforcement de l’énergie électrique à travers la daïra de M’Chedallah en 2013. Mais malgré que l’un de ces ouvrages ait été implanté dans ce quartier, en périphérie Nord de la ville de Raffour, l’instruction n’a pas été suivie d’effets. Les mêmes instructions fermes ont été données aux mêmes organismes par l’actuel wali, lors de la mise en service du même transformateur de ce quartier l’année passée, mais en vain. Une année plus tard, rien n’a été fait, bien que ces habitations aient bénéficié du raccordement au réseau du gaz de ville. Ces citoyens qui se disent lésés, continuent à s’alimenter en électricité à base de branchements illicites archaïques et dangereux chez des proches et voisins. Même s’ils sont parvenus grâce à ce procédé qui reste un moyen de fortune qui comporte d’énormes risques d’électrocutions et de départ d’incendies, à obtenir un peu de lumière, il n’en demeure pas moins qu’aucun appareil électroménager ne peut être utilisé à cause de l’instabilité du courant, doublée d’une faible arrivée alors que la plus éloignée des maisons non raccordées est à peine 30 m des pylônes électriques de distribution et du transformateur. Malgré les instructions de l’ancien et l’actuel walis, une source proche des services techniques de l’APC de M’Chedallah affirme qu’aucune procédure pour mettre fin à cette aberration n’a été entreprise. Ces malheureux qui viennent d’envoyer une requête à laquelle est annexée une pétition comportant une dizaine de signatures, dont une copie nous a été remise, vont encore passer un autre été caniculaire qui annonce déjà les couleurs avec des pics de chaleur inhabituels, sans même pouvoir prendre une boisson ou un verre d’eau fraiche lors de la rupture du jeûne durant le mois de carême prochain, à moins d’une nouvelle intervention du wali pour mettre fin à leur calvaire.                              

Oulaid Soualah

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