De par les gains qu’il draine, le marché de Aïn El Hammam a toujours intéressé les habituels gérants qui viennent parfois de très loin. Lundi dernier, jour prévu pour la mise aux enchères publiques du marché communal, pas moins de quinze soumissionnaires ont présenté leurs dossiers pour participer à la séance d’adjudication qui s’est déroulée au siège de l’état civil de l’APC. Deux représentants de l’APC et un autre des domaines avaient pris place bien avant le début de la séance prévue à dix heures. Pour entamer le travail, le commissaire priseur avait commencé par procéder à l’appel des présents, avant de leur demander de lui présenter les chèques de garantie, comme d’usage. Tout allait bien jusqu’au moment où l’animateur des débats annonça la mise à prix, fixée à huit millions de dinars (huit cents millions de centimes) pour deux années de gérance du marché indépendamment de l’abattoir. La réaction des concernés qui jugent la sommes proposée « exagérée » fut immédiate. Chacun fait valoir ses arguments avant de se retirer. «Je ne vais pas travailler à perte», dit l’un d’euxTous sont unanimes que «le marché ne vaut pas sa mise à prix». Devant la situation, la séance fut levée et le marché n’a pu être attribué. Il a donc été déclaré «infructueux» et la séance fut levée. Les différents acteurs se donnent rendez-vous pour mercredi prochain, pour une nouvelle tentative d’adjudication. Notons que, contrairement aux habitudes, l’abattoir, non encore inauguré pour le moment suite aux travaux d’aménagement qui s’y sont déroulés, sera mis en adjudication publique ultérieurement.
A.O.T.
