La compagne d’abattage des chiens errants bat son plein

Partager

Depuis que le maire a signé l’arrêté du lancement de l’abattage des chiens et chats errants pour une durée d’un mois (3 mai-4 juin), ces canidés disparaissent de jour en jour dans les cités et les quartiers de la ville. D’ailleurs, il nous a été donné de constater que leur nombre a sensiblement diminué. On dirait qu’ils se sont volatilisés. En effet, selon le chef de service du bureau d’hygiène communal, c’est pour la première fois que les résultats sont probants. Le retour à l’ancienne méthode qui consistait à éliminer ces bêtes errantes avec balles a été bien salué par les citadins.  » Tout d’abord, c’est moins dangereux parce que les appâts empoisonnés déposés dans les endroits fréquentés par ces chiens peuvent aussi avoir des conséquences sur d’autres animaux. Car, il ne faut pas oublier que même des poules et des moutons fouinent dans ces ordures. Et puis, c’est plus efficace parce que certains chiens ne rodent pas seulement autour des ordures, mais il y en a ceux qui se cachent dans les cages d’escaliers des immeubles », nous dira un commerçant du centre-ville qui avoue que ces canidés arrivent même dans son magasin. Depuis quelques jours, les habitants sont surpris d’entendre des coups de feu chaque nuit pensant à des incursions terroristes. En effet, désormais, la tâche est confiée à une association de chasseurs. Il s’agit de l’association Ouarchène-Djurdjura.  » Pour la première nuit, nous avons abattu 25 bêtes et 30 samedi dernier », nous confiera son président, M. Chergui Mohamed. Et de poursuivre:  » nous sommes à sept. Nous avons un véhicule. Les services de sécurité nous suivent tout le long de notre mission ». Une fois collectées, les services de la police procèdent à l’enterrement de ces bêtes selon les règles d’usage. Du coup, on apprendra que ces chasseurs sont sollicités même dans d’autres communes. D’ailleurs, ils ont été chargés de la même mission à Tizi-Gheniff où ils ont abattus une quarantaine de chiens à la mi-mai.  » Nous attendons aussi de passer à l’action au niveau de la commune de M’Kira », ajoutera notre interlocuteur. Il faudra aussi ajouter à cela que toutes les battues organisées contre les sangliers ces derniers temps dans la région ont été l’œuvre de cette association qui chapeaute les chasseurs venus des autres communes limitrophes. Eu égard à l’efficacité de cette façon d’abattre ces animaux errants, de nombreuses municipalités comptent faire appel à l’association Ouarchène-Djurdjura.

A. O.

Partager